Politique

"Marine Le Pen n'est pas la DRH d'Emmanuel Macron" : le tacle de Sébastien Chenu au chef de l'État

© Capture d'écran RMC-BFMTV

Alors qu'Emmanuel Macron mène de nombreuses tractations ces derniers jours pour désigner le futur locataire de Matignon, le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, a estimé, jeudi 5 septembre sur RMC-BFMTV, que son parti "n'est pas là pour valider ou invalider" les pistes envisagées par le chef de l'État.

Alors que les tractations d'Emmanuel Macron pour nommer un nouveau Premier ministre s'éternisent, les critiques des partis d'opposition vont bon train. Invité de la matinale de RMC-BFMTV, jeudi 5 septembre, Sébastien Chenu a affirmé que "Marine Le Pen n'est pas la DRH d'Emmanuel Macron", alors que la piste Xavier Bertrand semble s'être refroidie après que le Rassemblement national (RN) a laissé entendre qu'il censurerait automatiquement son éventuel gouvernement.

"Il y a quelques semaines, il ne fallait pas parler au Rassemblement national et aujourd'hui c'est tout juste si Marine Le Pen ne devient pas la DRH d'Emmanuel Macron. Marine Le Pen n'est pas la DRH d'Emmanuel Macron. Nous sommes là pour poser un certain nombre de conditions. Nous sommes la première force politique et on ne peut pas faire sans nous", a déclaré le vice-président du RN au micro de nos confrères. Avec 126 députés, le RN aura inévitablement un rôle important sur le vote d'une motion de censure.

Sébastien Chenu décrypte les attentes du RN concernant le futur Premier ministre

Sébastien Chenu a ensuite dressé le profil du futur locataire de Matignon qu'espèrent les députés de son parti. Le RN ne votera pas dans l'immédiat une motion de censure contre un Premier ministre prêt à "ouvrir le dossier de la proportionnelle", qui "s'attaque aux chantiers immigration, sécurité, pouvoir d'achat des Français" et qui "respecte le Rassemblement national comme première force politique", a-t-il déclaré. Alors que le nom de Michel Barnier revient avec insistance ces dernières heures, Sébastien Chenu a souligné qu'il n'est "pas du tout" dans la ligne politique du RN mais qu'il "attend de l'écouter".

publié le 5 septembre à 10h36, Quentin Marchal, 6Medias

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