Lucie Castets renouvelle ses vœux de l'union de la gauche et veut "maintenir la pression sur l'exécutif"
© Lafargue Raphael/ABACA
Lucie Castets prononcera, mercredi 29 janvier, ses "vœux de la victoire" à Pantin (Seine-Saint-Denis) devant tous les partis du NFP, afin de tenter d'afficher une union de la gauche à laquelle elle croit toujours malgré certaines divergences d'opinion avec les Insoumis.
Qui dit début d'année dit vœux pour donner une impulsion à 2025. La classe politique se complaît dans cet exercice et Lucie Castets, ex-candidate du NFP à Matignon, n'y fait pas exception. Le 29 janvier, elle sera à Pantin pour présenter ses "vœux de la victoire" devant tous les partis de l'alliance de gauche. Tout du moins, elle l'espère. LFI n'a pas encore confirmé sa présence. L'objectif de ce rendez-vous, que Lucie Castets ne voit pas comme un meeting, est d'étudier les pistes qui permettraient de faire sauter "les verrous" bloquant une victoire du NFP, explique-t-elle au Parisien.
Lucie Castets croit toujours en une union, certes imparfaite, de la gauche. Élargir cette alliance fait aussi partie de ses ambitions pour la nouvelle année : "L’idée est de rassembler le plus largement possible. En quelque sorte, on souhaite renouveler nos vœux vis-à-vis de l’union de la gauche, et on élargit d’une part à la société civile et d’autre part aux partis qui n’avaient pas pu rejoindre l’union comme l’Après."
Quelle stratégie adopter à gauche dans les discussions sur le budget ?
Cet événement aura lieu après le discours de politique générale de François Bayrou et après, aussi, la reprise des travaux parlementaires sur le budget. D'ici là, pour garantir cette union de la gauche, il va donc falloir reprendre les discussions, notamment sur la stratégie à adopter pour se faire entendre par le gouvernement. À ce jeu-là, Lucie Castets ne s'entend pas avec LFI. "Je pense qu’il fallait montrer une forme d’ouverture à la discussion tout en restant très fermes sur les grands points structurants de notre programme. Le contexte a changé depuis la nomination de Barnier. La gauche ne doit pas tendre le bâton pour se faire battre mais maintenir la pression sur l’exécutif. J’ai une divergence stratégique avec LFI sur ce point."
publié le 12 janvier à 12h00, Maeliss Innocenti, 6Medias