Lucie Castets (NFP) fait son coming-out public et dénonce l'homophobie dont elle est victime
© Apaydin Alain/ABACA
Lucie Castets, désignée par le Nouveau Front populaire comme sa candidate au poste de Première ministre, a donné une interview sur sa vie privée à Paris Match, mardi 6 août. Elle révèle sa vie de famille avec sa femme et leur fille de deux ans et demi et dénonce les messages homophobes dont elle est victime.
Lucie Castets, haute fonctionnaire désignée candidate du NFP au poste de Première ministre, se confie sur sa vie privée. Dans les colonnes de Paris Match mardi 6 août, Lucie Castets révèle qu’elle est mariée et qu’elle vit avec sa femme et leur fille. "Je souhaite trouver un équilibre entre protéger ma famille, ma femme et notre enfant, et dire qui je suis", explique-t-elle. Et d’ajouter : "Ça me semble encore important aujourd’hui."
Contactée par Olivier Faure, le patron du parti socialiste, le 22 juillet dernier, Lucie Castets est désormais sous le feu des projecteurs. Désignée comme Première ministre par le NFP, elle a ensuite multiplié les interviews. Emmanuel Macron refuse toujours de la nommer. Dans son interview, Lucie Castets dénonce également l’homophobie dont elle est victime, bien avant d’avoir révélé sa vie de famille dans Paris Match. Elle a ainsi reçu des messages de "haters d’extrême droite", à l’instar de Gabriel Attal.
Elle se défend d’être co-responsable de la dette publique de Paris
Lucie Castets explique à Paris Match qu’elle est une grande sportive et qu’elle est adepte, entre autres, du tennis, du handball, du taekwondo. Elle est aussi fan de surf. Des explications pour casser l’image de technocrate que ses détracteurs critiquent. "Je n’ai rien à prouver. Je suis bien dans mes baskets, les gens découvriront cela, ou pas", souligne-t-elle.
Par ailleurs, Lucie Castets se défend d’être co-responsable de la dette publique de Paris, comme ce que certains membres du parti présidentiel, de la droite et de l’extrême droite lui reprochent. Depuis octobre 2023, elle est la directrice des finances de la ville. "La dette n’est pas problématique quand on la met en relation avec celle de l’État. La ville a les meilleures notes possibles pour une collectivité, données par les agences de notation. Pour le reste, je n’ai pas grandi à Paris. Je suis née à Caen et j’en suis partie à 18 ans", affirme Lucie Castets.
publié le 7 août à 07h29, Capucine Trollion, 6Medias