Politique

Loi immigration : face à la rébellion des départements de gauche, Bruno Le Maire hausse le ton

© Capture d'écran Europe 1 - Cnews

Au micro d’Europe 1-Cnews jeudi 21 décembre, Bruno Le Maire s’est adressé aux 32 départements de gauche qui ont déclaré qu’ils n’appliqueront pas les dispositions de la loi immigration portant sur l’allocation d’autonomie.

Les élus "frondeurs" de la classe politique française se font taper sur les doigts. Jeudi 21 décembre, Bruno Le Maire s’est adressé aux 32 départements de gauche qui ont déclaré qu’ils n’appliqueront pas les mesures prévues par la loi immigration portant sur l’allocation d’autonomie. Sur Europe 1 - CNews, le ministre de l’Économie et des Finances a rappelé que "la loi s'impose à tous, surtout quand on est élu par le peuple français."

"C’est très sympathique de mettre la main sur le cœur, de dire ‘je vais m’opposer’ […] mais je pense qu’il est bon que tout le monde respecte les décisions de la souveraineté populaire, en particulier les élus", tance le ministre. Des propos partagés par Eric Ciotti, le président des Républicains, invité de France Inter jeudi 21 décembre. "C’est de la sédition. Ces personnes se mettent en dehors des lois de la République", fustige-t-il. Il estime par ailleurs que la fronde des 32 départements de gauche est "ridicule."

Les 32 départements ont signé un communiqué

La Seine-Saint-Denis, Paris, le Lot, la Gironde font partie des 32 départements qui s’opposent à certaines réglementations de la loi immigration, dont les conditions de versement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), versée aux personnes âgées. Selon la loi immigration votée mardi 19 décembre, il faudra désormais que les étrangers non européens en situation régulière qui ne travaillent pas patientent cinq ans avant d’être éligibles à des prestations comme les allocations familiales. Pour celles et ceux qui travaillent, ce délai est ramené à 30 mois. Les 32 départements affirment dans le communiqué relayé par Le Parisien, vouloir "continuer à lutter contre le principe de préférence nationale par la défense d’aides sociales qui sont et doivent demeurer universelles."

publié le 21 décembre à 11h13, Capucine Trollion, 6Medias

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