Politique

Loi immigration : Éric Cantona, Sophie Binet, Jean-Pierre Darroussin… ils interpellent le Président dans une tribune

© PascalAvenet / David Niviere / Abaca

Jeudi 21 décembre, plus d’une centaine de personnalités françaises dont Eric Cantona, Laure Calamy et Jean-Luc Mélenchon interpellent Emmanuel Macron dans les colonnes de L’Humanité pour lui demander le retrait de la loi immigration.

"Monsieur le président, ne promulguez pas la loi immigration !" C’est la requête d’une centaine de personnalités françaises (élus, acteurs, syndicats, artistes et intellectuels) jeudi 21 décembre, dans une tribune impulsée par l’Humanité. Parmi les personnalités qui demandent le retrait de la loi immigration, votée mercredi 20 décembre : l’actrice Laure Calamy, l’auteure Annie Hernaux, l’ancien footballeur Eric Cantona, le co-fondateur de LFI Jean-Luc Mélenchon, mais aussi l’acteur Jean-Pierre Darroussin, la réalisatrice Annie Diop ou encore Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. Tous et toutes fustigent une législation qui "fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale."

"Cette loi de haine et de division fait peser une lourde menace sur le sort de nos semblables, étrangers ou immigrés, donc sur la cohésion de notre société", indiquent les signataires de la tribune, au lendemain du vote en faveur de la loi immigration, qui avait été remaniée en commission mixte paritaire. "J’ai le sentiment du devoir accompli", assurait, après le vote, Elisabeth Borne sur France Inter mercredi 20 décembre, alors qu’une partie de la classe politique dénonçait un texte trop dur et droitier. Emmanuel Macron, lors de son interview dans C à vous, a considéré que "nos compatriotes attendaient" cette loi, qui doit "très clairement" décourager les candidats à une immigration clandestine.

La fronde contre la loi immigration s’organise

"Cette loi de haine et de division fait peser une lourde menace sur le sort de nos semblables, étrangers ou immigrés, donc sur la cohésion de notre société", indiquent les signataires de la tribune, au lendemain du vote en faveur de la loi immigration, qui avait été remaniée en commission mixte paritaire. "J’ai le sentiment du devoir accompli", assurait, après le vote, Elisabeth Borne sur France Inter mercredi 20 décembre, alors qu’une partie de la classe politique dénonçait un texte trop dur et droitier. Emmanuel Macron, lors de son interview dans C à vous, a considéré que "nos compatriotes attendaient" cette loi, qui doit "très clairement" décourager les candidats à une immigration clandestine.

publié le 21 décembre à 07h55, Capucine Trollion, 6Medias

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