Politique

Législatives : son ex-ministre Aurélien Rousseau candidat à gauche, Emmanuel Macron le tacle

Le président de la République a réagi, vendredi 14 juin sur BFMTV, à l'annonce de la candidature aux législatives d'Aurélien Rousseau, son ancien ministre de la Santé, sous l'étiquette Nouveau Front populaire. Une pique qui en dit long sur la relation entre les deux hommes.

Une remarque, et une pointe de sarcasme ? En plein G7 en Italie, Emmanuel Macron a réagi, vendredi 14 juin, à l'investiture de son ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, sous la bannière Nouveau Front populaire pour les élections législatives anticipées. Une annonce faite dans la soirée par le parti de Raphaël Glucksmann, Place publique, confirmant une information de L'Express. "Cela montre toute sa cohérence", a simplement commenté le chef de l'État sur BFMTV, en esquissant un sourire.

Deux poids lourds du gouvernement signent un "pacte" avec LR

Une pique pleine d'ironie à laquelle le président de la République s'est empressé d'ajouter : "mais je ne vais pas commenter les choix des uns et des autres ici". Aurélien Rousseau, qui n'a jamais caché ses convictions de gauche, n'avait pas laissé un bon souvenir au chef de l'État, démissionnant au lendemain du vote de la loi Immigration, en pleine tourmente de l'exécutif en décembre dernier. L'ancien chef de cabinet d'Élisabeth Borne se présentera dans la 3e circonscription des Yvelines, et considère "la gauche Front populaire" comme "seule capable de faire barrage à l'extrême droite", comme il l'a déclaré sur X vendredi soir.

En parallèle, un nouvel accord entre deux candidats du camp présidentiel et des Républicains, a été scellé dans la soirée. Le Premier ministre, Gabriel Attal, et le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, seront tous deux soutenus par LR dans les Hauts-de-Seine, ont annoncé les concernés dans un communiqué commun, signé avec des personnalités d'Horizons, du MoDem, de l'UDI et de LR, note Le Figaro. Un "pacte de non-agression" entre Renaissance et la droite, a expliqué Gabriel Attal, afin de créer un "arc républicain", "pour faire barrage aux extrêmes de droite comme de gauche".

publié le 14 juin à 22h25, Joanna Wadel, 6Medias

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