Politique

Législatives : Manon Aubry promet une baisse d’impôts pour les Français sous la barre des "4 000 euros par mois"

© Capture d'écran France Inter/X - L'eurodéputée LFI Manon Aubry, invitée de France Inter ce mardi 18 juin 2024.

Invitée de France Inter, mardi 18 juin, l’eurodéputée de la France insoumise a précisé le programme fiscal du Nouveau Front populaire. L’alliance de la gauche s’engage notamment à refondre le barème de l’impôt sur le revenu.

Une réforme structurelle de la fiscalité. À moins de deux semaines des élections législatives anticipées, le Nouveau Front populaire tente de convaincre les électeurs sur son programme économique. Ce mardi 18 juin, la mission incombait Manon Aubry. Invitée de France Inter, l’eurodéputée de La France insoumise a précisé les contours des mesures proposées par l’alliance de gauche.

Favorable à une plus forte progressivité de l’impôt, la coalition de gauche veut étendre le nombre de tranches à 14, contre 5 actuellement. Concrètement, les personnes aux revenus inférieurs à "4 000 euros – c’est-à-dire 92 % des Français", paieront "moins d’impôts", a expliqué l’ancienne tête de liste de LFI à l’élection européenne. A contrario, les contribuables davantage aisés seraient "légèrement" plus taxés. Et la gauche souhaite impliquer "beaucoup plus" les ménages les plus aisés, comme "Bernard Arnault (le président-général de LVMH)", a poursuivi Manon Aubry.

Les attaques de Bruno Le Maire

Alors que la majorité présidentielle, emmenée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, dénonce le programme économique du Nouveau Front populaire, l’eurodéputée a rétorqué mardi en qualifiant le chiffrage de "287 milliards" de "farfelu". Selon elle, le camp présidentiel "surestime de 20 fois le coût de la réforme des retraites", dont l’abrogation fait partie du programme de l’alliance de gauche.

Outre la fiscalité, d’autres mesures phares intègrent une politique économique de relance basée sur la hausse des salaires. Le SMIC serait exemple revalorisé à 1 600 euros par mois. Le point d’indice des fonctionnaires augmenterait de 10 %, comme le relate le journal Les Échos.

publié le 18 juin à 14h45, Antoine Grotteria, 6Medias

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