Politique

Législatives : Laurent Berger à Matignon en cas de victoire de la gauche ? L’ex-patron de la CFDT a tranché

© Capture d'écran France 2

Invité de la matinale de France 2 lundi 24 juin, Laurent Berger, l’ancien leader de la CFDT, a déclaré qu’il n’avait ni l’envie ni le devoir d’occuper le poste de Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives de 2024.

Laurent Berger accepterait-il d’être le Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives ? Invité de la matinale de France 2 lundi 24 juin, l’ancien leader de la CFDT a mis les points sur les i à ce sujet. Rappelons que c’est Raphaël Glucksmann qui avait déclaré qu’il aimerait que Laurent Berger soit Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives. "Ce n’est pas une option qui est sur la table", a répondu le principal intéressé à Thomas Sotto lundi. "Je vais être très clair, j’ai fait le choix de me retirer de la vie publique. J’y reviens subrepticement parce qu’il y a cette situation", a-t-il appuyé. Et d’ajouter : "Ce qui est sûr, c’est que le sujet ce n’est pas celui qui va être à Matignon."

La porte de Matignon est-elle donc définitivement fermée pour l’ancien leader de la CFDT ? Laurent Berger insiste, non sans s’agacer : "Ce n’est pas le sujet ! (…) On crève de personnalisation. On essaye de trouver la course de petits chevaux et celui qui arrivera à l’écurie le premier". Pour lui, "le sujet c’est comment on évite le Rassemblement national". Et d’ajouter : "Je peux vous assurer une chose : ma vie telle qu’elle est aujourd’hui, y compris professionnelle, elle me satisfait et je suis très bien là où je suis."

Laurent Berger tape sur Jean-Luc Mélenchon

Sur France 2, Laurent Berger n’a pas non plus manqué de critiquer Jean-Luc Mélenchon qui a assuré sur France 5 dimanche 23 juin qu’il a "l’intention de gouverner ce pays". "Ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon (à Matignon, NDLR), il faut arrêter ces histoires-là". "Il est rejeté de partout", a réagi Laurent Berger. Il a aussi déclaré : "Il peut dire tout ce qu’il veut. Il essaye de tout dynamiter".

publié le 24 juin à 18h26, Capucine Trollion, 6Medias

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