Législatives anticipées : Marion Maréchal annonce qu’il n’y aura pas d’accord avec le RN
© Abdullah Firas/ABACA - Marion Maréchal, le 10 juin.
La tête de liste Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal, qui avait rencontré Jordan Bardella en vue d'un rapprochement avec le Rassemblement national pour les élections législatives, a annoncé, par le biais d'un communiqué publié mardi 11 juin, qu'aucun accord de partis n'allait voir le jour.
Un projet d'alliance mort-né. Dans un communiqué publié mardi 10 juin sur X, Marion Maréchal a annoncé qu'aucun accord ne sera signé entre son parti, Reconquête, et le Rassemblement National (RN), en vue des élections législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet. Alors que la tête de liste Reconquête aux élections européennes avait rencontré le président du RN, Jordan Bardella, lundi 10 juin, en vue d'un rapprochement et d'une "alliance des droites", Marion Maréchal a déploré "un changement de position" du RN qui "refuse le principe même d'un accord" avec son parti.
"Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé (est) qu'ils ne souhaitent aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour", a poursuivi Marion Maréchal, en précisant que Jordan Bardella l'avait informée cet après-midi de sa décision. L'ancienne députée et transfuge du rassemblement national regrette une "décision soudaine et contradictoire avec nombreux échanges et travaux préparatoires". "C’est évidemment une grande déception pour la France", assure-t-elle.
Ciotti souhaite également une alliance avec le RN
Cette annonce intervient quelques heures après celles d'Éric Ciotti, le président des Républicains (LR), qui a fait part au 13 heures de TF1 de sa volonté de nouer une "alliance" avec le Rassemblement national. "Je souhaite que tous les députés républicains sortants qui souhaitent ne pas avoir d'adversaire du RN puissent ne pas avoir de concurrents", a-t-il déclaré, estimant "vouloir préserver un groupe" au Parlement. Avec cette annonce surprise, qui semble avoir été faite sans concertations, Éric Ciotti s'est attiré les foudres de nombreux ténors du parti, qui appellent à sa démission.
publié le 11 juin à 17h02, Quentin Marchal, 6Medias