Législatives : "51 candidats, suppléants et militants agressés physiquement", annonce Gérald Darmanin
Invité sur BFMTV vendredi 5 juillet, le ministre de l'Intérieur a évoqué un premier bilan des violences subies par les candidats aux législatives et leurs équipes sur le terrain.
Les agressions physiques et verbales se multiplient ces derniers jours, alors que les candidats aux législatives battent le pavé avec leurs suppléants et leurs militants. Invité sur BFMTV vendredi matin, dans l'émission Face-À-Face d'Apolline de Malherbe, Gérald Darmanin a évoqué un lourd bilan concernant les agressions physiques, ne donnant toutefois pas de chiffres sur les menaces verbales, qui sont multiples. "Cette campagne est courte, moins de trois semaines, et pourtant nous comptons déjà 51 candidats, suppléants ou militants qui ont été agressés physiquement", a déclaré le ministre de l'Intérieur.
Gérald Darmanin a rapporté "des agressions physiques extrêmement graves, qui amènent des gens à l'hôpital". Cela a notamment été le cas de Virginie Lanlo, suppléante de Prisca Thévenot, qui a été blessée au niveau du bras après avoir été agressée à Meudon mercredi. Un militant qui accompagnait la porte-parole du gouvernement et son équipe a également été frappé. Il a été hospitalisé avec la mâchoire fracturée.
Quel est le profil des agresseurs ?
Gérald Darmanin a également indiqué sur BFMTV qu'il y avait eu "une trentaine d'interpellations" à la suite de ces multiples agressions, expliquant que les agresseurs étaient "de profils extrêmement variés", allant "de gens spontanément énervés" aux "militants politiques d'ultra gauche ou d'ultra droite". Le ministre de l'Intérieur a ajouté qu'il y avait "eu des agressions de tous les côtés", rappelant celle de la candidate RN (3e circonscription de Savoie) Marie Dauchy et de Prisca Thévenot.
publié le 5 juillet à 09h55, Maeliss Innocenti, 6Medias
