Politique

Législatives 2024 : "LR, ça ne sera plus jamais avec Éric Ciotti", tonne Jean-François Copé

Trois jours avant le premier tour des législatives, le maire Les Républicains de Meaux, Jean-François Copé, est revenu sur l'avenir d'Éric Ciotti au sein du parti au micro de RMC, jeudi 27 juin.

Les déboires se poursuivent chez les Républicains. Après l'alliance puis l'exclusion, suivi du retour d'Éric Ciotti à la tête du parti, Aurélien Pradié a claqué la porte de cette famille politique, mercredi 26 juin. "Il n'y a rien à comprendre, c'est une tragi-comédie qui n'a plus aucun sens !", se moque Jean-François Copé, maire (LR) de Meaux. Invité de la matinale de RMC, jeudi 27 juin, il revient notamment sur la controverse autour d'Éric Ciotti. "LR, ça ne sera plus jamais avec Éric Ciotti", tonne Jean-François Copé.

"Le chef supposé du parti, Éric Ciotti, qui tout seul, sans en parler à personne, au rebours de tout ce qu'on dit depuis toujours, c'est-à-dire un refus d'alliance avec l'extrême droite, décide (...) de se barrer pour aller avec le Rassemblement national", relève avec amertume l'édile. Selon Jean-François Copé, cette annonce d'Éric Ciotti était motivée par l'envie de siéger au gouvernement. "Tout le monde a compris que c'est parce qu'il voulait être ministre, parce que ça fait des années qu'il ne l'est pas", souligne l'ancien secrétaire d'État.

"C'est la comédie humaine, c'est Balzac"

Jean-François Copé assure même qu'Éric Ciotti espérait une "coalition" avec Emmanuel Macron. "C'est la comédie humaine, c'est Balzac", raille-t-il. Une comédie qui gravite notamment autour de la figure contestée d'Éric Ciotti, le président du parti. Au début de la campagne électorale, il avait annoncé, sans crier gare, monter une alliance avec le Rassemblement national pour les élections législatives. Une décision contestée par la grande majorité des ténors du parti, qui avaient ensuite décidé de l'exclure, une décision invalidée temporairement par le juge des référés. Les candidats Républicains non soutenus par le Rassemblement national sont crédités de 8% des intentions de vote au premier tour, d'après le dernier sondage en date de l'IPSOS.

publié le 27 juin à 10h02, Angéline Da Costa, 6Médias

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