Législatives 2024 : entretien sous tension entre Yaël Braun-Pivet et Apolline de Malherbe
Invitée au micro de RMC, lundi 1er juillet, la présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a semblé très agacée par les questions et le ton de la journaliste. Cette dernière, contrariée à son tour, a décidé de couper court à l’entretien.
Au lendemain du premier tour des élections législatives, le sujet est bien évidemment sur toutes les lèvres. Si les membres du Rassemblement national et ceux du Nouveau Front Populaire cultivent logiquement l’espoir d’une victoire, les représentants de la majorité présidentielle se retrouvent dans une position inconfortable, particulièrement dans le cas des différentes triangulaires qui s’annoncent pour le second tour.
Malgré tout, Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l’Assemblée nationale et candidate en tête dans la 5e circonscription des Yvelines, veut continuer d’y croire. Invitée dans l’émission d’Apolline de Malherbe sur RMC, lundi 1er juillet, elle a affirmé que rien n’était encore joué : "Nous sommes au lendemain d’un premier tour, il y a un deuxième tour, tant que les élections ne sont pas finies, on ne peut pas préjuger du résultat".
"Je trouve ça extrêmement insultant"
Interrogée sur ses positions quant à savoir s’il fallait absolument barrer la route au RN, quitte à se retirer en faveur des candidats insoumis, Yaël Braun-Pivet a réitéré sa volonté : "Aucune voix pour le Rassemblement national". Néanmoins, elle a précisé qu’il était nécessaire de faire "le distinguo au sein de La France insoumise", indiquant ne pas traiter "de la même façon Caroline Fiat et David Guiraud".
Visiblement déçue par les réponses de son interlocutrice, Apolline de Malherbe ne s’est pas fait prier pour le lui faire remarquer : "Je propose qu’on arrête là parce que vous êtes beaucoup sur la défensive et c’est très difficile, du coup, de vous interroger". "En fait, ce sont mes réponses qui ne vous conviennent pas et ça c’est très problématique", a ainsi rétorqué la candidate, qui a reproché à la journaliste de considérer ce dialogue comme "vain" et "pas intéressant".
"Je n’ai absolument pas dit ça. Je dis que quand je vous pose des questions en m’appuyant sur les analyses d’IPSOS ou de Jérôme Fourquet, vous me dites que je classe les Français et je trouve ça extrêmement insultant et je me permets de le dire", lui a enfin répondu Apolline de Malherbe avant de rendre l’antenne.
publié le 1 juillet à 17h10, Théo Rampazzo, 6Medias
