Le chancelier autrichien offre des gants de boxe à Emmanuel Macron, après ses photos d’entraînement
© Tschaen Eric/Pool/ABACA
En visite à Paris, le chancelier autrichien Karl Nehammer a offert une paire de gants de boxe à Emmanuel Macron, jeudi 4 avril. Un clin d’œil aux photos du Président pendant une séance d’entraînement, publiées le 19 mars dernier sur Instagram.
Il n’y a pas qu’en France que les photos d’Emmanuel Macron en pleine séance de boxe, postées sur le compte Instagram de la photographe officielle du Président le 19 mars dernier, ont fait sourire. Karl Nehammer, le chancelier autrichien, a offert une nouvelle paire de gants rouges au président de la République, lors de sa visite à Paris jeudi 4 avril, explique BFMTV. "Après leur rencontre, les deux hommes ont échangé sur la boxe et leurs séances d'entraînement", a d’ailleurs indiqué la porte-parole de la chancellerie autrichienne. De son côté, Karl Nehammer a confié à la presse : "Cela crée des liens de partager les mêmes passions".
Emmanuel Macron et Karl Nehammer ont posé devant les photographes avec la fameuse paire de gants. Le chef de l’État en a chaussé un pour l’occasion, sans bien évidemment donner de coup au chancelier autrichien, a plaisanté la porte-parole de la chancellerie. L’échange est resté "cordial". C’est la première fois depuis 2018 qu’un chancelier autrichien se rendait en France. Le dernier venu était le conservateur Sebastian Kurz.
En Autriche, les photos du Président qui boxe ont fait la Une des journaux
BFMTV indique que les clichés en noir et blanc d’Emmanuel Macron en plein entraînement de boxe avaient fait la Une de plusieurs journaux autrichiens. En France, l’opposition avait vivement critiqué ces photos, comme la députée Sandrine Rousseau. Sur X, ex-Twitter, elle avait écrit : "Ces codes virilistes utilisés jusqu’à l’overdose. Quelle misère du politique". Les photos avaient aussi été critiquées par Yannick Jadot sur France 2, jeudi 21 mars. Il avait déclaré que ces photos "portent une approche un peu machiste de la politique". Bruno Retailleau, sur Sud Radio jeudi 21 mars, avait dénoncé une "politique réduite à l'image" qui n’est "pas à la hauteur de [...] la fonction présidentielle".
publié le 5 avril à 15h13, Capucine Trollion, 6Medias