Politique

Laurent Wauquiez prêt au combat contre Marine Le Pen en 2027 : "Ce sera elle ou moi"

© Photo par Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM - Photo d'illustration. Le président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, sort d'une réunion à l'Elysée, à Paris, le 19 juillet 2023.

Particulièrement silencieux depuis l’échec de son parti à la dernière élection présidentielle, Laurent Wauquiez se rêverait candidat à la prochaine échéance de 2027, rapporte Le Parisien.

Laurent Wauquiez (déjà) en route pour 2027 ? D’après Le Parisien, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes se préparerait, en coulisses, à conquérir la prochaine élection présidentielle et, qui sait, entrer à l’Élysée. En tout cas l’idée lui plaît : "C’est la conquête que personne n’attend", s’amuserait-il même en privé. Pourtant, avant d’être candidat, encore faudrait-il que le parti qui n’a toujours pas digéré la défaite cuisante de Valérie Pécresse en 2022 se redresse. Et aussi, selon plusieurs figures de la droite, que l’aspirant candidat sorte du bois.

"On ne gagne pas Roland-Garros" si on joue petit bras

Car on lui a beaucoup martelé que pour pouvoir prétendre à ce destin, il fallait (davantage) mouiller la chemise. Plus clairement, alors que des débats importants se sont tenus depuis l’élection des députés à l’issue de la présidentielle de 2022, Laurent Wauquiez ne s’était par exemple jamais rendu devant le groupe LR à l’Assemblée nationale. En particulier lors de la séquence houleuse des retraites. "On ne gagne pas Roland-Garros si on joue petit bras", avait ainsi ironisé Nicolas Sarkozy dans les colonnes du même média en août dernier. Depuis, Wauquiez s’est rattrapé en apparaissant notamment aux côtés de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet ou Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR.

Même si les sondages sont peu flatteurs, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes arrive à imaginer un scénario où il arriverait au second tour face à Marine Le Pen. "Ce sera elle ou moi, je crois fortement à ça", prédit-il, balayant la possibilité qu’un des successeurs macronistes potentiels au président sortant puisse tirer son épingle du jeu auprès des électeurs Français. Il rêverait néanmoins secrètement d’un débat face à l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et songe déjà à déstabiliser sa potentielle adversaire d’extrême-droite sur les sujets économiques. Mais d’ici l’élection, il peut se passer encore beaucoup de choses.

publié le 19 novembre à 20h40, Nathan Hallegot, 6Medias

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