La France insoumise et ses élus victimes de harcèlement et de menaces de mort
© Joly Victor/ABACA - Jean-Luc Mélenchon
Dans un communiqué diffusé ce jeudi, La France insoumise fait savoir que "les menaces de mort, ainsi que le harcèlement téléphonique empreint d'insultes et de menaces, vis-à-vis de ses élus et militants" ne cessent d’augmenter.
La France insoumise, dont la position controversée sur le Hamas a provoqué un vent de polémique en France, a condamné, dans un communiqué publié ce jeudi 19 octobre, une recrudescence des "menaces de mort" et du "harcèlement téléphonique" dirigés contre ses élus et militants. Selon le parti, ces incidents sont liés à ce qu'ils considèrent comme "une campagne de dénigrement" en réaction à la position adoptée par certains élus insoumis sur le conflit israélo-palestinien.
"Ces derniers jours, les menaces de mort et le harcèlement téléphonique insultant et menaçant se multiplient à l’encontre des élus, personnalités et militants de La France insoumise, la diffusion publique des numéros de téléphone et des adresses personnelles d’une dizaine de personnalités de notre mouvement et de membres de leur famille." Selon RMC, Louis Boyard affirme avoir reçu une avalanche d'appels, à raison de dix par minute, sans répit, du vendredi 13 au lundi 16 octobre. Cela l'a contraint à supprimer son compte WhatsApp, alors qu'en parallèle il aurait été la cible d'un harcèlement par SMS, accumulant pas moins de 624 messages non lus.
Une campagne de diffamation
Selon le groupe politique fondé par Jean-Luc Mélenchon, cet acharnement est dû à "une campagne de diffamation menée depuis plusieurs jours par nos adversaires politiques. Il est de la responsabilité des médias qui les relaient, souvent sans nuance, d’en comprendre les conséquences dans le climat actuel."
Toujours selon le communiqué, le gouvernement est aussi responsable de cette situation, car "la Première ministre, Élisabeth Borne, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, alimentent ces attaques violentes au service d’une stratégie politicienne lamentable et dangereuse".
Mercredi, le parquet de Paris a déclaré avoir lancé une enquête à la suite d'une plainte déposée par Jean-Luc Mélenchon. Cette plainte faisait état d'appels téléphoniques malveillants et de menaces de mort, tous en lien avec le conflit israélo-palestinien
publié le 20 octobre à 10h00, Ghyslain Le Roy, 6Médias