Politique

L’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve de retour à Matignon ? Il se dit "prêt"

© Capture d'écran LCI

Ministre délégué aux Affaires européennes, au Budget, puis à l’Intérieur avant de devenir le Premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve s’est dit prêt à revenir aux affaires, récemment sur LCI, alors que la France attend toujours son nouveau Premier ministre.

C’est une interview de Bernard Cazeneuve en juillet 2024 sur LCI, partagée récemment sur X (anciennement Twitter), qui a lancé cette nouvelle rumeur concernant les candidats au poste de Premier ministre. Alors que les élections législatives de juin dernier venaient de se terminer, Bernard Cazeneuve, pourtant retiré de la vie politique, s’est dit "toujours prêt" à "mettre de la sagesse où il y a de la déraison", laissant sous-entendre qu’il pourrait répondre favorablement à une proposition d’Emmanuel Macron.

Lors de cette interview, il reconnaît un "paysage dévasté, avec trois blocs, ce qui n’est jamais advenu sous la Ve République". Il admet que "l’état d’esprit général" complique la tâche pour former un gouvernement stable. Il se dit "totalement désintéressé" en cas de nomination, motivé par sa seule préoccupation que "le pays ne bascule pas dans le déclassement, dans l’ingouvernabilité".

"Un homme d’État reconnu par la droite"

Ancien député du Parti socialiste, Olivier Falorni a estimé sur X que Bernard Cazeneuve est "un homme d’État reconnu par la droite" et "un homme de gauche reconnu par la gauche". Il est pour lui "l’homme qu’il faut pour gouverner la France et rassembler le pays". Mais l’ex-Premier ministre ne fait pas l’unanimité au sein de son propre camp. Olivier Faure, actuel président du PS, avait lâché au Huffington Post que Bernard Cazeneuve incarnait "une gauche qui a des toiles d’araignée sous les bras", dépassée par "une nouvelle génération".

Toujours est-il que le PS, ancien camp d’Emmanuel Macron, semble être le plus à même de mettre d’accord les députés macronistes et ceux du Nouveau Front populaire. Dans un entretien pour Le Figaro, la ministre démissionnaire Aurore Bergé disait qu’elle "ne désespère pas" de voir les députés PS rejoindre une coalition, les estimant "étouffés" dans l’alliance du NFP, au côté de La France insoumise.

publié le 6 août à 17h20, Auguste Breton, 6Medias

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