"L'essentiel est que les caméras le suivent" : Roselyne Bachelot étrille Jean-Luc Mélenchon dans son nouveau livre
© Paoloni Jeremy/ABACA
Dans son dernier ouvrage, "Sacrés monstres", où elle révèle plusieurs souvenirs de sa carrière politique, l'ancienne ministre épingle le ténor de La France insoumise, qu'elle ne porte visiblement pas dans son cœur, rapporte Le Figaro, mercredi 16 octobre.
Jean-Luc Mélenchon ne manque pas d'opposants politiques et Roselyne Bachelot en fait incontestablement partie. Dans son nouveau livre, Sacrés monstres, publié aux éditions Plon le 3 octobre, l'ancienne ministre de la Culture ne mâche pas ses mots à l'égard de plusieurs alliés comme Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy mais aussi contre des adversaires, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon en tête. Roselyne Bachelot se montre particulièrement critique contre le ténor de La France insoumise (LFI), comme l'a repéré Le Figaro. "Pas d'attachement aux amis, pas d'attachement aux territoires électoraux. L'essentiel est que les caméras le suivent, les électeurs, il s'en fout", écrit-elle.
Dans un contexte politique difficile marqué par la dissolution de l'Assemblée nationale au début de l'été, Jean-Luc Mélenchon s'est retrouvé critiqué de toutes parts, y compris au sein du Nouveau Front populaire (NFP), où l'hypothèse de le voir nommer Premier ministre, avant que Lucie Castets ne soit proclamée candidate du mouvement, n'a guère attirer l'enthousiasme. "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre parce que ni les communistes ne le veulent, ni les écologistes ne le veulent, ni les socialistes ne le veulent. Et je ne le veux pas non plus", avait déclaré son ancien allié François Ruffin le 3 juillet sur France Bleu. Même son de cloche du côté de François Hollande qui a exhorté le leader des "insoumis", après le résultat des élections législatives, à "se taire" au regard du "rejet" qu’il suscite.
Emmanuel Macron, une "personnalité hors norme"
Dans son ouvrage, Roselyne Bachelot se confie également sur Emmanuel Macron, après avoir été ministre de la Culture sous sa présidence. "Ce qui est impressionnant, c'est que ce type adore les gens, les rencontrer, discuter. Il voit deux personnes qui lui gueulent dessus, il fonce, il veut savoir pourquoi", écrit-elle notamment, qualifiant le président de la République de "personnalité hors norme". Elle estime également que l'impopularité d'Emmanuel Macron auprès des Français est en partie due aux journalistes, qu'elle juge responsables de sa mauvaise image.
publié le 16 octobre à 18h58, Quentin Marchal, 6Medias
