L'alarme incendie déclenchée à Matignon, Gabriel Attal temporairement évacué
© Abdullah Firas/ABACA - Gabriel Attal, à Matignon (photo d'illustration).
Dans l'après-midi du mercredi 3 avril, Gabriel Attal et ses collaborateurs ont été contraints d'évacuer Matignon après le déclenchement inopiné de l'alarme incendie, rapporte Le Parisien. Il s'agissait finalement d'une fausse alerte.
Une journée mouvementée à Matignon. Mercredi 3 avril, dans l'après-midi, l'alarme incendie a retenti au sein de la résidence du Premier ministre, révèlent nos confrères du Parisien. Gabriel Attal, ses collaborateurs et l'ensemble du personnel des lieux ont dû être évacués et ont dû patienter pendant quelques minutes devant les portes du bâtiment, situé dans le VIIe arrondissement de la capitale. Plus de peur que de mal puisqu'il s'agissait finalement d'une fausse alerte, précise le quotidien.
Une perturbation inattendue dans un quotidien déjà bien mouvementé alors que le Premier ministre semble être sur tous les fronts, dont certains plus brûlants que d'autres, à l'image du dossier de la réforme de l'assurance chômage. Plus tôt dans la journée, mercredi, Gabriel Attal et les différents membres de son gouvernement étaient ainsi réunis en Conseil des ministres, durant lequel Emmanuel Macron a haussé le ton, selon nos confrères. Le président de la République, qui n'est pas satisfait de la tournure des débats autour de la réforme de l'assurance chômage ces derniers jours, a remis "du cap et du sens", indique un participant au Parisien. S'il est d'accord sur le fond, le chef de l'État regrette la présentation trop budgétaire de cette réforme.
"Dérapage" des finances publiques
Emmanuel Macron a prononcé le terme de "dérapage" des finances publiques. "Cela doit nous conduire à mener à poursuivre nos réformes, mais pas seulement pour des raisons budgétaires", a-t-il affirmé devant ses ministres, alors que le déficit public de la France a atteint 5,5 % du PIB en 2023, bien au-dessus des 4,9 % initialement prévus par l'exécutif. Le gouvernement doit agir dans une vocation "plus préventive que curative", a également prévenu le président de la République. "Il a remis ça droit. Le but, c'est d'accroître le taux d'activité, pas de grappiller quelques millions d'euros sur le dos des chômeur", raconte à nos confrères un témoin de la réunion.
publié le 3 avril à 21h40, Cédric Alexis, 6Medias