Justice : après sa condamnation, Nicolas Sarkozy annonce “mettre entre parenthèses” ses activités publiques d’ancien président

© Lafargue Raphael/ABACA - Justice : après sa condamnation, Nicolas Sarkozy annonce “mettre entre parenthèses” ses activités publiques d’ancien président
Condamné à un an de prison avec port du bracelet électronique dans l’affaire des écoutes, l’ancien président de la République a dénoncé la décision de justice.
Samedi 8 février, Nicolas Sarkozy a annoncé “mettre entre parenthèses (ses) activités publiques d’ancien président et renoncer à toute expression médiatique”. Une déclaration faite sur ses réseaux sociaux personnels et qui intervient quelques jours après sa condamnation dans l’affaire des écoutes à un an de prison ferme avec port du bracelet électronique. Sur X, l’ancien chef de l’État a ajouté “renoncer à toute expression médiatique à l’exception de ce message personnel”.
Dans son message, Nicolas Sarkozy n'hésite pas à dénoncer la décision de justice à son encontre, rapporte Le Parisien qui cite l’AFP : “Il n’y a là ni surprise, ni nouveauté. [...] chacun doit comprendre que le sentiment d’injustice que je ressens me confère une énergie décuplée. Elle ne cessera que lorsque la vérité aura été faite”. Par ailleurs, il annonce qu’un recours sur sa situation sera déposé devant la Cour européenne des droits de l’homme “avant la fin du mois.”
Sarkozy remercie les Français
“À titre plus personnel, je voudrais remercier ces milliers de Français qui m’ont témoigné - et continuent de le faire - leur soutien et leur affection”, poursuit Nicolas Sarkozy. Avant d’ajouter : “Cela m’a touché plus qu’ils ne peuvent l’imaginer. Cela compte beaucoup pour ma famille comme pour moi”.
En se retirant de ses activités d’ancien président, Nicolas Sarkozy accepte la peine qui a été prononcée à son encontre et choisit de se retirer du monde politique pour le moment. Toutefois, il annonce continuer à vouloir exercer sa vie professionnelle, “comme j’en ai reçu le droit”.
Pour rappel, le 18 décembre dernier, la Cour de cassation a validé la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont deux avec sursis dans l’affaire des écoutes, pour corruption et trafic d’influence. Vendredi 7 février, l’ancien président s’est vu poser un bracelet électronique pour une durée d’un an, une première dans l’histoire politique française rappelle Le Parisien.
publié le 8 février à 20h15, Allan Doisneau, 6Medias