Politique

Jean-Luc Mélenchon Premier ministre ? Il clarifie ses propos et suggère des candidats de gauche pour le poste

© Capture d'écran France 2

Face aux critiques après ses propos sur France 5 dimanche 23 juin concernant son "intention de gouverner le pays" en tant que Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon a clarifié son discours lundi 24 juin sur France 2.

"Je crois qu’il y a un malentendu absolu depuis le début et beaucoup de jalousie. Je ne suis pas concerné par cette bataille". Jean-Luc Mélenchon a clarifié une nouvelle fois ses propos concernant Matignon. Invité de L'Évènement sur France 2 lundi 24 juin, l'ancien chef de file des Insoumis a rappelé son discours du dimanche 22 juin sur France 5 : "Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse du collectif".

Concernant la suite de sa déclaration, quand il avait affirmé qu'il avait "l’intention de gouverner le pays", Jean-Luc Mélenchon a finalement expliqué que "c’était dans le flot de la discussion" et qu’il avait souligné que ses paroles prenaient sens "si c’est (lui qui doit) être Premier ministre". Le leader historique des Insoumis a tout de même précisé, face aux flots de critiques depuis ses déclarations : "Je vais vous le redire et je veux que tout le monde m’entende : je ne suis candidat à rien". Il a également dénoncé "une guerre" à son encontre : "Tout ça est abusif, est fait pour me torturer, m’humilier le plus possible."

Jean-Luc Mélenchon propose des candidats de gauche pour Matignon

Afin d’appuyer ses propos, Jean-Luc Mélenchon a même suggéré, sur France 2, des candidats qui pourraient occuper le poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux élections législatives. Des candidats LFI qui sont "préparés" pour cette fonction : Manuel Bompard, Mathilde Panot et Clémence Guetté. "Je pourrais aussi citer le président de la Commission des finances Éric Coquerel, qui a quand même un petit savoir sur le budget", mais aussi "le président de la Commission des régions au Parlement européen : monsieur Younous Omarjee, qui est le nouveau grand homme de la Réunion". Pour conclure, Jean-Luc Mélenchon a martelé qu’il "pourrait être un ministre parmi tant d’autres ou ne pas être ministre du tout". Et d'asséner : "Je ne fais pas une carrière. Tout ça c’est derrière moi (...) Je ne demande rien".

publié le 24 juin à 22h11, Capucine Trollion, 6Medias

Liens commerciaux