Politique

"Je vous aime, mais je pars" : Bruno Le Maire fait ses adieux à Bercy… Et à la politique ?

© Lafargue Raphael/ABACA - Bruno Le Maire a défendu sa ligne politique qu'il a tenu pendant sept ans.

Bruno Le Maire a fait son discours d'adieu au ministère de l'Économie et des Finances jeudi 12 septembre. Portefeuille qu'il détient depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Il en a profité pour défendre sa ligne politique : ne pas augmenter les impôts et réduire les dépenses publiques.

L'heure des adieux. Bruno Le Maire a fait son discours d'au revoir à Bercy, jeudi 12 septembre, comme le souligne Le Figaro. Il quitte le ministère de l'Économie et des Finances après sept ans à le diriger. L'occasion, pour lui, de défendre sa ligne de conduite et son bilan. Celui qui va changer de carrière pour redevenir enseignant a martelé qu'il ne fallait pas "revenir en arrière". "Malgré nos 55 milliards de baisse d’impôts depuis 2017 sur les ménages comme les entreprises, la France garde un niveau de pression fiscale parmi les plus élevés de tous les pays développés", rappelle-t-il.

Il martèle : "Ne cédons pas à cette facilité" d'augmentation des impôts. Autre marotte pour le ministre : la réduction des dépenses publiques.

"C'est l'hypocrisie française"

Fier de ses sept ans passés à l'Économie et aux Finances, Bruno Le Maire certifie avoir engagé "une grande transformation économique de la France". Il n'a pas manqué d'égratigner également ses adversaires politiques, des "somnambules" qui veulent "augmenter les impôts ou à plonger la France dans des difficultés financières aiguës et immédiates". "C'est l'hypocrisie française : on veut de la dette en moins et des dépenses en plus", a-t-il ajouté. "A mon ou mes successeurs, je souhaite le meilleur dans la mission qui leur sera confiée", a-t-il également lancé, se disant également "heureux de reprendre le chemin des cours, cette fois sur les sujets économiques et géopolitique."

Et de conclure son discours en citant la chanson "Je vole" de Michel Sardou : "Je vous aime, mais je pars".

publié le 12 septembre à 13h24, Martin Pereira, 6Medias

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