"Je trouverais dommage de ne pas être prêt" : Edouard Philippe annonce se préparer pour la présidentielle de 2027
Invité de l’émission Quotidien mercredi 20 décembre, Edouard Philippe a confié à demi mot qu’il se prépare pour la présidentielle de 2027. L’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron restait, jusqu’à présent, bien plus flou sur la question…
Edouard Philippe s’organise pour la course à l’Élysée de 2027. Invité de l’émission Quotidien mercredi 20 décembre, le leader d’Horizons a plus clairement évoqué sa potentielle candidature pour l’élection présidentielle de 2027. Edouard Philippe a notamment déclaré qu’il aime la France, en utilisant le pronom on, et qu’il "essaie de réfléchir" à des solutions pour certains des problèmes du pays. "Je suis convaincu que dans une démocratie, il faut que le débat soit éclairé, il faut qu'il soit mûri", ajoute-il.
Persuadé que les campagnes politiques aident à "évoquer un certain nombre de priorités claires, de façon à obtenir un mandat, pour pouvoir faire derrière", poursuit-il. Sans utiliser le pronom "je", Edouard Philippe laisse donc entendre qu’il se prépare à la présidentielle de 2027. D’ailleurs, quand le chroniqueur de Quotidien, Jean-Michel Aphatie, lui demande s’il se prépare à ces campagnes, Edouard Philippe lui répond : "Je trouverais dommage de ne pas être prêt. Ce serait criminel de ne pas être prêt, compte tenu des enjeux".
Edouard Philippe reconnaît qu’il se constitue une équipe
Un ou une candidat(e) à l’élection présidentielle ne part jamais seul(e) dans une campagne politique. Une équipe l’entoure pour le conseiller, le soutenir, entre autres. Cette équipe, Edouard Philippe reconnaît qu’il est en train de la fonder : "Je suis en train de la constituer, mais ça prend du temps. Ce n'est pas grave, c'est très bien que ça prenne du temps". Cependant, quand l’équipe de l’émission lui déclare que ses propos sont une déclaration de candidature pour 2027, il arrondit les angles : "J'essaie de ne pas parler avec désinvolture de la présidentielle." Edouard Philippe confie qu’en tant que Premier ministre, il a vu de "très près ce que c'était d'être président de la République, que c'était extrêmement difficile, redoutablement difficile." Enfin, il reconnaît, avoir aussi "bien réfléchi" à "la volonté de parler de la présidentielle sérieusement."
publié le 21 décembre à 06h59, Capucine Trollion, 6Medias
