Politique

"Je ne réponds pas à ces misérables" : la pique de Manuel Valls à ses détracteurs

© Capture d'écran BFMTV-RMC

Invité de la matinale de BFMTV-RMC, mardi 7 janvier, le ministre des Outre-mer a répondu aux voix qui critiquent sa nomination au gouvernement, se réjouissant de sa "chance inouïe" de "servir à nouveau son pays".

Son retour sur le devant de la scène politique ne manque pas de faire parler. Nommé ministre d'État des Outre-mer dans le gouvernement de François Bayrou, Manuel Valls a réagi, mardi 7 janvier dans la matinale de BFMTV-RMC, à la vague de critiques qu'il subit de ses opposants. L'ancien Premier ministre durant la seconde moitié du quinquennat de François Hollande était notamment interrogé sur une séquence polémique datant du 24 décembre, où il a été copieusement insulté par un auditeur de France Inter. "Vous devriez avoir honte. Vous êtes le pire des traîtres, Monsieur Valls. Toute la France a honte de votre comportement. Vous êtes pire qu’un étron", avait déclaré Jean-Noël en direct sur la radio publique.

En réponse, deux semaines après les faits, Manuel Valls a assuré qu'il ne compte pas tomber dans une attitude revancharde vis-à-vis de ses détracteurs. "Je ne réponds pas à ces misérables qui doivent être d’ailleurs des personnages bien tristes pour proférer de telles insultes", a assuré le membre du gouvernement au micro de nos confrères. "Je ne suis pas né Français, j’ai appris à être Français. Servir de nouveau mon pays, c’est une chance inouïe et une responsabilité incroyable", s'est-il réjoui.

Une "raison de plus de se consacrer à sa mission" ministérielle

Reconnaissant "de la haine, de l'insulte" contre sa personne, après ses passages à la place Beauvau au ministère de l'Intérieur puis à Matignon, Manuel Valls y voit une "raison de plus pour me consacrer à ma mission : La Nouvelle-Calédonie, la vie chère dans les Antilles ou à La Réunion, les problèmes d’immigration, le narcotrafic qui est en train de déstabiliser des sociétés, comme celles de la Guyane, de la Guadeloupe ou de la Martinique."

publié le 7 janvier à 12h20, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux