Ils n'étaient jamais venus sur la ZAD. Ils regardaient les choses de loin, suivaient les événements sur les réseaux sociaux ou dans les médias, mais n'avaient pas encore sauté le pas. Ils sont arrivés pour la première fois cette semaine, souvent après une nuit de route, choqués par la destruction par les forces de l'ordre d'une trentaine d'habitations construites par les zadistes. Ils racontent la découverte d'«un monde parallèle», qui pour beaucoup dépasse tout ce qu'ils imaginaient.
Telle Chloé, 27 ans, au chômage, qui n'avait «pas eu les couilles de venir» jusqu'à présent. «Puis j'ai vu les expulsions sur Internet, la police virer les gens, je me suis décidée», explique la jeune fille débarquée samedi, à la veille du grand rassemblement de soutien (lire ci-…