"J’ai le droit" : Olivier Véran assume ses propos concernant "la France à l’arrêt"
Présent au Salon de l’agriculture jeudi 2 mars à Paris, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a maintenu sa position concernant la journée de mobilisation contre la réforme des retraites prévue le 7 mars, "une catastrophe" selon lui, rapporte BFMTV.
Olivier Véran ne dévie pas de sa ligne. Jeudi 2 mars, le porte-parole du gouvernement a assumé ses propos tenus la veille concernant les éventuelles conséquences de la journée de mobilisations et de grèves prévue le 7 mars contre la réforme des retraites, rapporte BFMTV. "On n’est pas dans la provoc’. J'ai le droit, comme porte-parole du gouvernement, de dire que les urgences du quotidien des Français, c'est de pouvoir faire ses courses, se soigner, avoir le droit à la sécurité et qu'une France à l'arrêt, ce n'est pas une France qui nous permet d'avancer vers ces urgences", a martelé Olivier Véran au Salon de l’agriculture, à Paris.
L'opposition vent debout
Mercredi, à l’issue du Conseil des ministres, Olivier Véran avait estimé que "mettre la France à l’arrêt" serait "prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole et sanitaire" et de mettre en péril "la santé de nos enfants". Une saillie raillée par l’opposition de gauche parlementaire et les syndicats, dont le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. Mercredi, le cédétiste avait accusé le porte-parole du gouvernement de vouloir "décrédibiliser une mobilisation sans précédent" en usant de "tentatives grossières", rapporte Ouest-France. Le chef de file des députés PS Boris Vallaud avait, pour sa part, déploré : "Olivier Véran s’enfonce dans le ridicule", relaie le quotidien.
publié le 2 mars à 14h25, Orange avec 6Medias
