Politique

IVG dans la Constitution : pourquoi Yaël Braun-Pivet avait-elle voté contre ce projet de loi en 2018

© Lafargue Raphael/ABACA - En 2018, Yaël Braun-Pivet avait voté contre le projet de loi constitutionnelle.

Alors qu’elle avait voté contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution en 2018, rappelle “Libération”, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet explique avoir “évolué parce que le monde a changé”.

“Je suis fière que cette avancée majeure soit due, au départ, à des initiatives parlementaires de tous bords politiques.” Ces propos, tenus sur [LINK url="http://Il s'est passé les États-Unis", relate Yaël Braun-Pivet, qui s'est dit marquée par l'arrêt de la Cour suprême américaine de juin 2022 abrogeant le droit constitutionnel à l'avortement."]France Inter par Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, tranchent avec son vote contre le projet de loi constitutionnelle porté en 2017. Pourtant, celui-ci visait aussi à faire inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution. Mais en 2018, Yaël Braun-Pivet avait voté contre, soulignait Libération, mardi 5 mars.

À ce propos, l’ancienne députée LREM de la 5e circonscription des Yvelines et présidente de la commission des lois de l'Assemblée nationale affirme avoir “évolué parce que le monde a changé, parce que les menaces qui pèsent sur les droits des femmes s'accentuent”. Que s’est-il passé entre les deux votes qui l’ait transformée en fervent soutien du projet ? “Il s'est passé les États-Unis”, rappelle Yaël Braun-Pivet. L'arrêt de la Cour suprême américaine de juin 2022 a abrogé le droit constitutionnel à l'avortement. Avant cela, l’arrêt Roe vs Wade accordait aux Américaines le droit d’avorter dans tout le pays. Le nouvel arrêt laisse, quant à lui, les États américains libres d’interdire l’IVG.

Une législation sur la fin de vie avant 2027

Sur France Inter, mercredi 6 mars, la présidente de l’Assemblée nationale a également fait part de son souhait qu’une législation sur l’aide active à mourir en France soit adoptée avant 2027 et la fin du deuxième mandat d’Emmanuel Macron.

publié le 6 mars à 11h06, Cathy Gerig, 6Medias

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