Isère : Lucie Castets ne sera pas candidate à la législative partielle
© Berzane Nasser/ABACA
L’ex-aspirante du NFP pour Matignon a annoncé qu’elle ne se présenterait pas à la législative partielle en Isère, qui sera organisée après la récente démission du député LFI Hugo Prevost, accusé de violences sexuelles, rapporte Libération.
"Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle". Des mots signés Lucie Castets, qui a choisi de ne pas se présenter à l’élection législative partielle qui se profile en Isère, après la démission du député LFI Hugo Prevost, mercredi 9 octobre, élu en juillet dernier et récemment visé par des accusations de violences sexuelles.
"Si j’y vais, c’est pour un vrai combat, si j’y vais c’est pour être la candidate du Nouveau Front populaire", confiait l’ex-prétendante du NFP au poste de Premier ministre, dans une interview au Parisien, jeudi 17 octobre. "Il est très important que je puisse garder mon identité transversale de trait d’union entre les partis, de tiers de confiance. J’ai une liberté à laquelle je tiens. Si ces conditions ne sont pas réunies, je n’y vais pas", précisait-elle alors auprès du quotidien francilien.
Divergences de groupes
Visiblement, donc, les critères exigés par Lucie Castets n’ont pas été respectés. "Ce qui m’a été proposé ne me permettait pas, selon moi, de continuer à agir comme trait d’union de la gauche", a-t-elle indiqué pour justifier son refus, rapporte Libération. Parmi ces écueils, son refus de siéger à l’Assemblée nationale sous la bannière de La France insoumise, alors que le parti en avait fait une condition sine qua non pour lui accorder l’investiture.
Lucie Castets se voyait davantage sous l’étendard du "groupe le plus représentatif de la diversité et de l’union de la gauche", soit celui des Écologistes, qui accueille désormais d’anciens dissidents insoumis tels que François Ruffin, Clémentine Autain ou encore Alexis Corbière.
publié le 19 octobre à 08h10,