Politique

Interpellé en plein hémicycle, Gabriel Attal surpris en train de regarder... une photo de chien

En plein débat sur la première motion de censure contre son gouvernement, Gabriel Attal a été surpris à l'Assemblée en train de montrer une photo de chien sur son téléphone à ses collègues, rapporte Libération, mercredi 7 février.

C'est une séquence qui agace l'opposition. Alors que Gabriel Attal faisait face à sa première motion de censure lundi 5 février, le nouveau Premier ministre fraîchement nommé le 9 janvier dernier a été surpris en train de regarder à plusieurs reprises son téléphone portable avec plusieurs de ses ministres, tout en rigolant, rapporte Checknews Libération, mercredi 7 février.

"Vous venez d'arriver monsieur le Premier ministre mais il est déjà temps de partir car nous savons que vous ne nettoierez pas ce que vous avez sali et que vous ne réparerez pas ce que vous avez cassé", déclarait alors Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée, interpellant donc directement Gabriel Attal. Voyant que son interlocuteur ne l'écoutait pas, l'élu des Landes s'est alors fendu d'un tacle : "Je vois que vous riez à cet instant (…) tout cela dans l'indifférence de votre absence d'écoute."

Une photo de petit chien

Reprenant son propos, Boris Vallaud s'est finalement interrompu une seconde fois, déclarant : " continue de discuter avec ses collègues plutôt que d'écouter l'opposition qui lui parle de travail (…) Il continue de regarder son téléphone."

Sur les images diffusées par l'Assemblée nationale, on peut ainsi voir le nouveau locataire de Matignon, sourire aux lèvres, montrant à Rachida Dati, Prisca Thevenot et Marie Lebec l'écran de son téléphone. Sur ce dernier, une image d'un petit chien, selon Libération "Nous sommes les témoins accablés du peu d'intérêt que le gouvernement et le Premier ministre portent à l'opposition et au débat parlementaire", a poursuivi Boris Vallaud depuis le perchoir.

Plusieurs députés n'ont pas manqué de réagir à la publication de l'image par nos confrères. Ainsi, le député socialiste Inaki Echaniz évoque une situation "lunaire", quand son collègue insoumis Hadrien Clouet, lui, tweete : "Ils ont vraiment du mal à trouver un(e) remplaçant(e) à Amélie Oudéa-Castéra". "La prochaine fois que je lui poserai une question, j’aboierai et je me gratterai les pieds", a de son côté déclaré Boris Vallaud auprès de CheckNews.

Contacté par nos confrères de BFMTV, Matignon parle d'une situation "tout à fait" anecdotique, se refusant à tout commentaire.

publié le 7 février à 19h36, Kévin Comby, 6Medias

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