Intempéries : dans le budget 2025, "le compte n'y est pas", déplore la ministre Agnès Pannier-Runacher
© Capture d'écran BFMTV
Invitée de BFMTV-RMC, vendredi 18 octobre, la ministre de la Transition écologique a estimé que "le compte n’y est pas" dans le Budget 2025 pour "l’adaptation au changement climatique et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre".
Les critiques fusent concernant le Budget 2025, y compris au sein du gouvernement. Invitée sur BFMTV-RMC, vendredi 18 octobre, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a menacé de quitter son poste en cas de non-augmentation du budget de son ministère. Alors que l'Hexagone est confronté à des conditions météorologiques dantesques ces derniers jours, la membre de l'exécutif a averti que si elle n'obtenait pas "les moyens de (son) action" dans le Budget 2025, elle "en tirerait les conclusions", fustigeant un projet de budget "pas à la hauteur de la situation".
Au micro de nos confrères, Agnès Pannier-Runacher a alerté sur "l’absolue nécessité d'investir dans l'adaptation au changement climatique". "Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation et ce n'est pas le cas aujourd'hui", a-t-elle fustigé, avant d’affirmer qu’elle allait "se battre" afin d’obtenir des garanties budgétaires auprès de Matignon et des parlementaires. Agnès Pannier-Runacher a estimé vendredi qu’"aujourd’hui, en matière budgétaire, sur l’adaptation au changement climatique et sur la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, le compte n’y est pas", sans préciser l’augmentation qui lui semble nécessaire. Auditionnée mercredi 17 octobre à l'Assemblée nationale, la ministre de la Transition écologique a jugé que le budget de son ministère "était un budget de combat", qui "nous engage à être plus efficaces et plus sélectifs".
Le budget du ministère de la Transition écologique en hausse de près de 3 milliards d'euros
Dans le Budget 2025, le gouvernement Barnier a prévu d'augmenter de 2,8 milliards d'euros le budget du ministère de la Transition écologique mais prévoit aussi un rabotage des aides à la rénovation thermique (MaPrimeRénov) ou du Fond vert, décrypte Le Figaro. Ce dispositif, qui finance les projets écologiques des collectivités depuis 2022, passe de 2,5 milliards d'euros à un milliard.
publié le 18 octobre à 18h38, Quentin Marchal, 6Medias