Politique

"Inqualifiables" : l’ire de Yaël Braun-Pivet face aux manœuvres d’intimidations à l’Assemblée

© Capture d'écran LCP

Depuis ce lundi 6 février et le début de l’examen de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, une série de menaces, de tags et de vandalismes a été répertoriée contre des élus. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a réagi au micro de LCP.

Des députés du Rassemblement national victimes d’appels malveillants pour les empêcher de siéger, la porte de l’Assemblée nationale taguée, des lettres et messages de menaces, ou encore des permanences parlementaires vandalisées et taguées… Depuis ce lundi 6 février et le début de l’examen en première lecture de la réforme des retraites au Palais Bourbon, les actes malintentionnés se multiplient à l’encontre des députés. Au micro de LCP, mardi, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet les a condamnés et n’a pas caché sa colère.

“C’est notre règle démocratique qui est en jeu”

“C’est notre règle démocratique qui est en jeu”, a insisté Yaël Braun-Pivet. “Je crois aussi fondamental que chacun de nos compatriotes puisse savoir que justement, les débats se tiendront à l’assemblée sans aucune pression”. La présidente de l’Assemblée nationale espère que l'hémicycle puisse retrouver “le calme et la sérénité” et que “chaque parlementaire puisse être pleinement libre des prises de position tout au long des débats et [...] lors du vote final.”

“Ces agissements, pressions, ces intimidations sont inqualifiables et nous ne les tolérons pas”, s’est agacée la présidente qui a assuré que le Palais Bourbon, au travers de sa cellule dédiée, serait “au côté en tant qu’institution de chaque parlementaire qui sera agressé dans l'exercice de ses fonctions.” Des plaintes ont déjà été déposées. Et Yaël Braun-Pivet invite “tous les députés à porter plainte.”

Mardi, neuf personnes, membres d'Attac France et du mouvement féministe Les Rosies, ont été interpellées, selon TF1 Info. Ils sont soupçonnés d’avoir tagué l'une des portes de l’Assemblée nationale et la statue de la Loi sur la place du palais Bourbon avec des messages hostiles à la réforme des retraites tels que "Justice fiscale", "64 ans c'est non" ou tout simplement "60 ans". A en croire une série de tweets et de vidéos diffusées sur le compte Twitter d'Attac France, ils ont mené cette action pour "dénoncer le caractère illégitime, injuste et injustifié de la réforme".

publié le 7 février à 14h17, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux