Politique

"Il n’a toujours pas fait un tweet" : après ses accusations contre Karim Benzema, Gérald Darmanin persiste et signe !

© Capture écran BFMTV

Invité sur BFMTV, jeudi 19 octobre, Gérald Darmanin a dû s’expliquer sur ses récentes accusations envers Karim Benzema. Le ministre de l’Intérieur a maintenu ses propos, reprochant au footballeur de ne pas avoir réagi aux récents évènements contre Israël et à Arras.

Gérald Darmanin ne compte pas revenir sur ses récentes déclarations au sujet de Karim Benzema. Sur le plateau de BFMTV, jeudi 19 octobre, le ministre de l’Intérieur a reproché notamment au footballeur de ne pas s’être clairement positionné contre les récents actes terroristes qui ont frappé Israël et l’Europe, invoquant "une sélectivité qui pose question". "Il n'a toujours pas fait un tweet pour l'assassinat d'un professeur à Arras, pour les bébés décapités, les femmes violées, pour les 1300 massacrés du terrorisme islamiste en Israël", a-t-il répondu face à Yves Calvi.

"Si Karim Benzema peut montrer aux 20 millions de personnes qui le suivent qu’il pleure la mort d’un professeur français, alors je retirerai mes propos", a-t-il ensuite promis, rappelant que les musulmans "respectent toute vie", comme l’indique une prescription de l’Islam. "Je fais le constat que jusqu’à preuve du contraire, il a fait le choix extrêmement sélectif de porter le même discours que les Frères musulmans", a fini par tonner le patron de Beauvau. Une façon de maintenir les accusations portées contre le footballeur le 16 octobre dernier. Sur Cnews, le ministre de l’Intérieur avait avancé que Karim Benzema serait "en lien notoire avec les Frères musulmans".

Gérald Darmanin en guerre contre le "Frérisme"

Et quand, jeudi, Yves Calvi lui a demandé s’il pouvait apporter des preuves matérielles aux accusations qu’il porte à l’encontre de Karim Benzema, Gérald Darmanin a simplement répliqué : "Le ‘Frérisme’ est très insidieux, ça consiste à utiliser tous les moyens de la société, sport, musique, influence sur internet, pour pouvoir faire passer un islam rigoriste", avant quelques minutes plus tard de confirmer que la pratique rigoriste d’une religion n’était pas interdite en France.

"Il faut combattre tous ceux qui utilisent une notoriété extrêmement forte, qui pourrissent une partie de notre jeunesse", a affirmé Gérald Darmanin, pointant la "naïveté" des journalistes sur le sujet. "Je ne suis pas excessif. Il y a des personnes dans notre société qui utilisent des proxys et des personnes connues qui ont une meilleure image", a-t-il répondu, avant de conclure : "Il y a en France, [...] un mouvement appelé ‘Frères musulmans’ et qui utilise des vitrines positives pour pouvoir influencer."

publié le 19 octobre à 21h54, Laureline Chatriot, 6Médias

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