Politique

"Il faut une nouvelle figure pour le PS" : François Hollande souhaite tourner la page d'Olivier Faure

© Capture d'écran LCP

Invité de LCP lundi 7 octobre, l'ancien chef de l'État a appelé à un nouveau congrès du Parti socialiste en 2025 qui devra permettre d'"ouvrir la voie à un rassemblement plus large, avec les amis de Raphaël Glucksmann", où Olivier Faure devra céder sa place.

Des tensions palpables au sein du Parti socialiste (PS). Invité lundi 7 octobre sur le plateau de LCP, François Hollande s’est positionné en faveur d'un nouveau congrès de son parti au début de l'année 2025, appelant à ce que l’actuel premier secrétaire, Olivier Faure, soit remplacé. "Il faut une nouvelle figure pour diriger le Parti socialiste pour permettre ce rassemblement et cette ouverture" vers Place publique et la gauche sociale-démocrate, a estimé l'ancien chef de l'État. "Il aura en face de lui l’expression d’une autre ligne, il y aura une confrontation avec plusieurs motions", a poursuivi celui qui espère "ouvrir la voie à un rassemblement plus large, avec les amis de Raphaël Glucksmann".

"La vie politique est faite comme ça, de successions", a ajouté celui qui dirigea le PS entre 1997 et 2008. Quatre mois après l’accord électoral noué entre les principales formations de gauche lors des élections législatives, l'alliance semble battre de l'aile à l'heure où l'aile droite du PS est farouchement opposée à La France insoumise (LFI). "Il fallait faire cette union", a néanmoins reconnu François Hollande pour "empêcher que l’extrême-droite arrive au pouvoir". "S’il n’y avait pas eu l’alliance avec les écologistes, le Parti communiste, La France Insoumise, et le Parti socialiste, il y aurait 50-60 députés (de gauche, NDLR) compte tenu du mode de scrutin", a mis en avant François Hollande.

Deux visions différentes entre François Hollande et Olivier Faure

Ce n'est pas la première fois que François Hollande et Olivier Faure montrent leurs désaccords par médias interposés. La semaine dernière, le premier secrétaire du PS avait repris l'ancien président de la République, qui avait estimé que la prochaine élection présidentielle serait le "moment de la confrontation des deux gauches". "Peut-être de la confrontation avec la droite et l’extrême droite ?", avait répliqué Olivier Faure sur X.

publié le 8 octobre à 06h47, Quentin Marchal, 6Medias

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