Politique

Harcèlement scolaire : la méthode danoise et les cours d’empathie arrivent dans les écoles françaises

© Urman Lionel/ABACA

Alors que vendredi 22 septembre, Gabriel Attal s’est rendu à Copenhague pour s’inspirer de méthodes déployées au Danemark contre le harcèlement scolaire, une école du XVIIIe arrondissement de Paris a lancé des cours de sensibilisation pour les enfants, rapporte BFMTV.

Au centre des préoccupations de l’Éducation nationale, le harcèlement scolaire et en ligne font l’objet de récentes mesures de la part du gouvernement. Pour tenter d’endiguer le mal à la racine, une méthode est actuellement à l’étude dans une école du XVIIIe arrondissement de Paris, rapporte BFMTV. Elle consiste en des cours d’empathie dispensés aux enfants, afin de les sensibiliser sur la mise à l’écart et les moqueries, notamment.

Avec des exemples sous forme de cas pratique, très parlant pour les enfants, pour que ces derniers apprennent à identifier une situation et à la dénoncer. "Ça permet d'avoir des outils déjà finis (...) où on sait que ça marche", explique Margot Neuvialle, coordinatrice de "Vivre ensemble-Fri for Mobberi", auprès de BFMTV. Lancé au Danemark il y a 20 ans, ce programme a, selon une large majorité de professionnels, aidé les enfants à être bienveillants les uns envers les autres, précise BFMTV.

Un plan interministériel sur le harcèlement bien inspiré

Depuis 20 ans, dans les pays scandinaves, le harcèlement subi par les garçons âgés de 11 à 15 ans est passé de 15 % à 6 %, quant à celui des filles du même âge, il a baissé de 14 % à 9 %, souligne Le Point. Des chiffres qui encouragent le gouvernement français à les prendre pour exemple, afin de préparer le futur plan "interministériel sur le harcèlement", indique L’Express, vendredi 22 septembre.

Parmi les techniques autres techniques employées par le Danemark et ses voisins, la possibilité de confisquer le smartphone d’un enfant responsable de cyberharcèlement. Le gouvernement plancherait également sur l’instauration d’un couvre-feu numérique, ajoute L’Express, consistant à bloquer l’accès à Internet sur une certaine tranche horaire à la maison. Depuis la rentrée, des mesures ont déjà été prises, comme la possibilité d'une procédure de transfert vers un autre établissement pour l’élève harceleur et non plus pour la victime, comme souvent ces dernières années.

publié le 23 septembre à 12h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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