Guerre en Ukraine : Jordan Bardella regrette "le grand effacement de la France" au niveau international

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Invité de BFMTV-RMC, mardi 18 février, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, s'est longuement attardé sur la guerre en Ukraine et a rappelé son opposition à l'envoi de troupes françaises sur le front.
Un tacle appuyé à l'égard d'Emmanuel Macron. Sur le plateau de BFMTV-RMC, mardi 18 février, Jordan Bardella a vivement critiqué le manque d'impact diplomatique de la France dans les discussions entre l'Ukraine et la Russie et dénoncé "le grand effacement" du pays sur la scène internationale. "Ce conflit qui est pourtant aux portes de l'Europe, sur notre continent, et qui engage notre sécurité et celles des nations européennes depuis trois ans, va très certainement se régler entre Donald Trump et Vladimir Poutine", a fustigé le président du Rassemblement national (RN).
"Le véritable risque qui pèse sur notre diplomatie, c'est le grand effacement de la France qui n'est plus entendue dans le concert des nations", a insisté Jordan Bardella. "Le grand drame aujourd'hui, c'est que nous sommes effacés des affaires du monde, à commencer par les affaires qui se déroulent sur notre propre sol. Nous payons là l'affaissement des moyens donnés à notre armée", a-t-il encore déploré.
Jordan Bardella "totalement opposé" à l'envoi de troupes françaises en Ukraine
Au micro de nos confrères, Jordan Bardella est également revenu sur la proposition du Royaume-Uni et de la Suède qui "n'excluent pas" l'idée d'un envoi de soldats de maintien de la paix en Ukraine. "Je suis totalement opposé à ce qu’on envoie évidemment des troupes sur le front ukrainien", a répondu le président du RN. Avant d'ajouter : "C’était une proposition du président de la République Emmanuel Macron il y a quelques mois, il avait isolé la France sur la scène européenne par cette proposition, et si vous interrogez les Français, ils ne sont pas favorables à ce qu’on envoie nos soldats sur le front ukrainien face à une puissance, la Russie, qui est nucléaire".
publié le 18 février à 09h52, Quentin Marchal, 6Medias