Politique

Gabriel Attal "petit frère" d’Emmanuel Macron ? La réponse du Président à un enfant

© Witt Jacques/Pool/ABACA

En déplacement au Mont Valérien mardi 18 juin pour commémorer l’appel du général de Gaulle, Emmanuel Macron a répondu à la question d’un enfant sur son amitié avec Gabriel Attal, son Premier ministre.

L’amitié entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal est solide et fraternelle. C’est ce que le Président a déclaré mardi 18 juin à des enfants pendant son déplacement au Mont Valérien dans une école à Suresnes (Hauts-de-Seine). Un des enfants présents à la commémoration de l’appel du 18 juin du général de Gaulle a demandé au Président si Gabriel Attal est "son petit frère", indique BFMTV mardi. Avec le sourire, il lui a répondu qu’il "pourrait être petit frère". Et d’ajouter : "C'est mon Premier ministre. C'est quelqu'un qui est avec moi depuis le début. C'est un peu mon petit frère".

Quelques instants plus tard, le même enfant s’adresse à Gabriel Attal, également en déplacement avec le chef de l’État. "Monsieur Macron, il m'a dit qu'il peut être votre grand frère", explique l’enfant au Premier ministre. Surpris, ce dernier essaye d’en savoir plus. C’est une accompagnatrice qui prend le relais pour préciser les paroles de l’écolier : "Il a dit 'j'ai tellement travaillé avec lui que ça pourrait être mon petit frère'". L’accompagnatrice a aussi déclaré qu’Emmanuel Macron avait dit "du bien" de son Premier ministre.

Un échange plus cordial que la veille

Cet échange du Premier ministre avec des enfants a été bien plus doux que celui qu’il a eu la veille pendant un déplacement dans le Val-de-Marne. Comme l’explique Le Figaro lundi, Gabriel Attal était au Perreux-sur-Marne pour soutenir Mathieu Lefèvre, député Renaissance pour l’élection législative. Gabriel Attal a été interpellé par un passant : "Je vais vous serrer la main parce que vous, vous êtes bien. Mais faudra dire au président qu’il ferme sa gueule". Gêné, Gabriel Attal répond : "Bon, bon" avant que son interlocuteur ajoute : "Vous, vous êtes bien, vous étiez même très bien dans l’Éducation nationale. Pour l’instant, ça va bien. Mais alors le président, c’est lui qui nous fout dans la merde. Bon courage !"

publié le 18 juin à 16h48, Capucine Trollion, 6Medias

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