Politique

Gabriel Attal en visite surprise au Salon : "l'agriculture, ça ne doit être ni l’URSS, ni le far west"

Le Premier ministre a fait une apparition surprise, dimanche 25 février, au Salon de l’agriculture. Lors d’une prise de parole pour le dîner de cette 60e édition, il est notamment revenu sur les événements chaotiques du week-end, porte de Versailles, et les diverses prises de parole.

Après une visite plus que mouvementée d’Emmanuel Macron samedi 24 février au Salon de l’agriculture, c’est au tour de son Premier ministre de prendre la parole. Sa venue porte de Versailles, dimanche 25 février, n’était pourtant pas attendue avant mardi prochain. Gabriel Attal était en réalité présent à l’occasion d’un diner pour célébrer les 60 ans de l’événement. Lors d’une prise de parole, il en a profité pour remettre les pendules à l’heure.

Le Premier ministre s’est notamment exprimé sur le projet d’évolution de la politique agricole du pays. Gabriel Attal explique vouloir "fixer des limites" et imposer "des règles avec un objectif clair". Avant d’asséner une punchline qui marquera : "L’agriculture française, ça ne doit être ni l’URSS, ni le far west".

Le chef du gouvernement plaide pour un nouvel équilibre. Il estime que des "prix administrés fixés par l’État tirent tout le monde vers le bas comme en URSS" et qu’au far west, la "loi du marché seule (faisait beaucoup) de dégâts".

Le Salon de l’agriculture, une "fête" et non un "cirque"

Gabriel Attal en a par ailleurs profité pour fustiger certains partis d’opposition, venus selon lui faire campagne au Salon de l’agriculture, qu’il dit être "ni un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant". Il faisait ici allusion au Rassemblement National, déjà raillé la veille par Emmanuel Macron qui considérait que certains des sifflements entendus lors de sa venue étaient dus à des membres du parti d’opposition. Des propos qui ont ensuite été contredits par Jordan Bardella, président du RN lors de sa visite au Salon le dimanche 25 février.

Gabriel Attal estime enfin que le Salon de l’agriculture doit rester "ce qu’il a toujours été, une fête nationale heureuse et sereine".

publié le 25 février à 22h05, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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