Politique

Gabriel Attal écarte l’idée d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale

Après sa déclaration de politique générale qu’il doit prononcer d’ici fin janvier 2024, Gabriel Attal ne demandera finalement pas le vote de confiance des parlementaires, révèle Le Parisien mardi 16 janvier 2024.

Après plusieurs jours de réflexion, le Premier ministre Gabriel Attal a finalement tranché. Il ne demandera pas un vote de confiance aux parlementaires, après sa déclaration de politique générale, révèle Le Parisien. Cette déclaration doit être prononcée par le Premier ministre le 30 janvier prochain. Gabriel Attal aurait annoncé sa décision à plusieurs cadres de l’exécutif lors d’un petit déjeuner à Matignon mardi 16 janvier 2024. Des informations confirmées dans la foulée par BFMTV et LCI.

Le vote de confiance n’est pas obligatoire, mais il a déjà été utilisé pendant la Ve République pour appuyer le Premier ministre. Elisabeth Borne, comme Gabriel Attal, avait écarté ce vote lorsqu’elle avait été nommée Première ministre, ce qui lui avait valu de vives critiques. La majorité étant relative à l’Assemblée nationale, le vote de confiance pour le locataire de Matignon n’est donc pas sans risque.

Les LR n’auraient pas voté pour la confiance

Gabriel Attal a écarté le vote de confiance compte tenu de la majorité relative dans l’hémicycle, mais aussi après les propos d’Éric Ciotti sur TF1, lundi 15 janvier 2024. Le président des LR a en effet assuré que si vote il y avait, ses députés ne voteraient pas la confiance, sans pour autant voter de censure contre le Premier ministre et son gouvernement. De son côté, la France Insoumise a déclaré qu’elle déposerait une motion de censure ce qui enclenchera "un vote", a assuré Gabriel Attal à un membre de la réunion de mardi 16 janvier 2024.

publié le 16 janvier à 13h43, Capucine Trollion, 6Medias

Liens commerciaux