Politique

Gabriel Attal à Matignon : ce qu’en pense vraiment l’ancien Premier ministre Édouard Philippe

© ANDBZ/ABACA

L’ex-Premier ministre d’Emmanuel Macron, qui avait fait entrer Gabriel Attal au gouvernement, s’est exprimé sur sa nomination. S’il a salué le choix du chef de l’État, il a également reconnu avoir "plaidé pour le maintien de la Première ministre".

"Je veux avoir une pensée pour Édouard Philippe, qui fut le premier à me faire confiance". Tels ont été les mots de Gabriel Attal sur le parvis de l’hôtel Matignon, fraichement nommé Premier ministre, mardi 9 janvier. Un remerciement public pour l’un de ses prédécesseurs, chef du premier gouvernement d’Emmanuel Macron.

Le lendemain, à l’occasion d'un événement organisé par Amundi, Édouard Philippe a commenté la nomination de Gabriel Attal, rapporte BFMTV. "Je pense qu'on a toujours raison face aux difficultés de faire preuve d’audace", a-t-il déclaré, soulignant qu’il était "assez audacieux de nommer Gabriel Attal", précise la chaîne d’information en continu.

Les européennes, un enjeu majeur pour Attal

S’il n’a pas tari d’éloges envers le nouveau chef du gouvernement, le qualifiant ainsi de "très doué, très talentueux" et "très populaire", détaille BFMTV, Édouard Philippe était toutefois plus enclin à faire un autre choix. "Pour ma part, j'avais plaidé pour le maintien de la Première ministre" Élisabeth Borne, a-t-il confié, "au moins jusqu'aux échéances européennes". Car selon lui, "difficile de changer de Premier ministre si vous ne changez ni de politique, ni de majorité".

Les prochaines élections européennes, qui se tiennent à partir du 9 juin prochain, sont d’ailleurs l’un des principaux chantiers de Gabriel Attal. Selon La Dépêche, le Premier ministre aura fort à faire dans la lutte qui oppose le camp d’Emmanuel Macron à l’extrême-droite, menée par un Jordan Bardella toujours plus populaire. Un profil jeune qui séduit, mais qui pourrait être, de la même manière, un atout pour le nouveau locataire de Matignon.

publié le 10 janvier à 21h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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