Fin de vie : “pas un texte pour la fraternité” selon le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau
© Lafargue Raphael/ABACA
L'examen du texte sur la fin de vie devrait reprendre à la fin du mois de janvier à l’Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a partagé son opinion ce dimanche 17 novembre au cours d’un entretien pour Le Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat.
Si la dissolution de l'Assemblée nationale, le 9 juin dernier, a interrompu l’examen du texte sur la fin de vie, la reprise des travaux dans l'hémicycle est prévue pour le 27 janvier prochain. Elle n’est toutefois pas souhaitée par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui s’est exprimé ce dimanche 17 novembre à ce sujet dans Le Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat : "C'est une position que j'ai adoptée là encore hier comme aujourd'hui. Je n'en dévie pas, tout simplement parce que je crains que ça ne soit pas un texte pour la fraternité", a-t-il précisé.
Yaël Braun-Pivet souhaite la reprise des travaux
Le Premier ministre a également partagé sa crainte que la reprise des travaux "puisse faire peser sur chacun d'entre nous une sorte d'épée de Damoclès". De son côté, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a fait part dans une interview pour Ouest-France, ce samedi, de sa volonté de voir le Parlement reprendre les travaux sur la fin de vie, à une condition toutefois : de "repartir" sur la proposition de loi déposée par le député Olivier Falorni (MoDem), et non pas sur une éventuelle proposition déposée par le nouveau gouvernement de Michel Barnier.
Ce dernier s’est d’ailleurs lui aussi exprimé sur le sujet quelques jours plus tôt, dans une interview donné là encore à Ouest-France et dans laquelle il confie être "plutôt dans l'idée d'utiliser le travail qui a été fait", même s’il qualifie certains amendements de "contestables".
publié le 17 novembre à 18h00, Marion Gauvain, 6Medias