Politique

Fin de la "trêve olympique" : Lucie Castets, candidate du NFP à Matignon, relance la pression sur Macron

© Apaydin Alain/ABACA

Lucie Castets, candidate du NFP revendiquant Matignon, a adressé un courrier aux parlementaires, nous apprend Le Figaro lundi 12 août.

La "trêve olympique" passée, la course au poste de Premier ministre, restée souterraine le temps qu’ont duré les Jeux Olympiques, reprend plus ouvertement au lendemain de la cérémonie de clôture. La candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Lucie Castets, dont le nom a été proposé par la coalition de gauche quelques jours avant le lancement des Jeux, relance les hostilités en adressant un courrier aux parlementaires dans lequel elle détaille son projet, relatent nos confrères du Figaro ce lundi.

Un moyen pour la candidate du NFP de remettre la pression sur Emmanuel Macron, qui a botté en touche lorsque, à l’occasion d’une interview sur France 2, les journalistes l’ont interrogé sur la légitimité de sa candidature, à peine quelques heures après qu’elle a été dévoilée et son nom annoncé. Le président de la République a considéré que "personne" n’avait remporté les élections législatives, le NFP n’ayant dégagé qu’une majorité relative, à 193 députés.

"Convaincre au-delà des rangs du Nouveau Front populaire"

Selon Le Figaro, Lucie Castets a envoyé ce lundi un courrier à tous les députés et sénateurs, dans lequel elle détaille les mesures qu’elle prendrait si elle venait à être finalement désignée à Matignon. Et notamment ses priorités, comme l’augmentation des salaires, l’abrogation de la réforme des retraites, et une grande réforme fiscale, concentrant une hausse des ressources fiscales sur les plus aisés et les multinationales, et une lutte accrue contre la fraude et l’évasion fiscale.

La candidate au poste de Premier ministre a insisté de nouveau, dans sa lettre, sur la nécessité de "convaincre au-delà des rangs du Nouveau Front populaire pour construire des majorités parlementaires", une stratégie indispensable au regard de la majorité très relative de la coalition de gauche. Excluant toujours, comme depuis le début, le Rassemblement national des discussions.

publié le 12 août à 15h03, Adèle Delaunay, 6Medias

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