"Ferme ta gueule" de Gérard Larcher : Yaël Braun-Pivet préfère répondre par le mépris à Jean-Luc Mélenchon
La présidente de l’Assemblée nationale est revenue sur les propos tenus par Gérard Larcher après la polémique suscitée par Jean-Luc Mélenchon. Au micro de RTL lundi 11 décembre, elle a dit "comprendre" même si elle préfère "une autre tactique".
"J’ai décidé simplement d’être silencieuse et de mépriser." Invitée de la matinale de RTL lundi 11 décembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a réagi aux propos de Gérard Larcher après la polémique suscitée par Jean-Luc Mélenchon au sujet de Ruth Elkrief. La semaine dernière, le président du Sénat avait lâché un simple "ferme ta gueule" adressé à l’ancien leader insoumis. La présidente de la Chambre basse dit, elle, se contenter d’une autre stratégie. "Je le pense ! Mais je ne le dis pas parce que j’ai choisi une autre tactique qui est de ne pas répondre à ces outrances", a-t-elle expliqué.
"Je ne réponds plus à Jean-Luc Mélenchon parce qu’il vit de cela aujourd’hui, il ne fait que vivre des polémiques, de ses outrances dans les médias ou sur les réseaux sociaux", a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale. Elle-même a par ailleurs déjà été ciblée par Jean-Luc Mélenchon auparavant, mais au micro de RTL, elle a rappelé n’avoir jamais réagi à ses propos. "Je n’avais pas répondu à ses attaques qui me visaient personnellement. J’ai décidé d’être silencieuse et de mépriser ces attaques", a-t-elle souligné.
"Je comprends"
Concernant le langage employé par le président du Sénat, Yaël Braun-Pivet n’a pas condamné son homologue du Palais du Luxembourg. "Je ne l’aurais pas dit, mais pas parce que je ne dis pas ce type de mots, je les utilise comme tous les Français. Je comprends parfaitement que le président du Sénat les ait prononcés, maintenant moi, j'ai choisi une autre voie, le mépris, car cela ne mérite que cela", a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale.
Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon avait critiqué la journaliste Ruth Elkrief après son interview avec le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard. Il l’avait notamment qualifiée de "manipulatrice" et de "fanatique" dans un message publié sur X, en lien avec la situation au Proche-Orient.
publié le 11 décembre à 09h47, Inès Cussac, 6Medias
