Européennes : en Allemagne, Emmanuel Macron fustige les "nationalistes" et appelle à voter
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Le président de la République est en visite en Allemagne pour raviver la flamme du couple franco-allemand, à deux semaines des élections européennes, rapporte BFMTV dimanche 26 mai.
Emmanuel Macron de retour dans la campagne des élections européennes. Alors qu’elles approchent à grands pas, les électeurs étant appelés aux urnes le 9 juin prochain, le président français a entamé une visite de trois jours en Allemagne, relatent nos confrères de BFMTV dimanche 26 mai. L’occasion de célébrer le couple fort de l’Union européenne, de fustiger les nationalistes et d’appeler, une nouvelle fois, au vote.
Derrière la visite du chef de l’État français, l’objectif de réaffirmer l’unité franco-allemande, en tentant de faire oublier les différends sur certains grands sujets récents, comme la guerre en Ukraine. Alors qu’Emmanuel Macron envisageait d’envoyer des troupes au sol en Ukraine, le chancelier allemand Olaf Scholtz avait réfuté cette hypothèse. L’Allemagne avait aussi critiqué, en février dernier, le choix de la France et du Royaume-Uni d'envoyer des missiles longue portée à l'Ukraine.
"Notre Europe peut mourir", avertit le Président
La visite d’Emmanuel Macron, la première pour un président français depuis vingt-quatre ans, rappelle BFMTV, a commencé par sa participation à un débat avec le président allemand à l'occasion du Festival de la démocratie à Berlin. Dans un discours, il a appelé à voter aux élections européennes, avertissant : "Notre Europe peut mourir".
Emmanuel Macron a aussi fustigé les nationalistes de toute l’Europe. "On oublie de se dire ce que serait l'Europe si les nationalistes l'avaient dirigée ces dernières années : on n'aurait pas eu de vaccins, pas de plan de relance européen, pas de capacité à répondre aux défis migratoires en européen, on n'aurait pas eu de Green Deal européen et une capacité à gérer la décarbonation". "L'histoire ne serait pas la même", a souligné Emmanuel Macron.
publié le 26 mai à 19h40, Adèle Delaunay, 6Medias