Politique

Européennes 2024 : Nicolas Sarkozy refuse de soutenir publiquement François-Xavier Bellamy

© Coust Laurent/ABACA

Interrogé quant à son vote aux prochaines élections européennes, Nicolas Sarkozy a indiqué, à l'occasion d'une interview au Figaro mercredi 29 mai, qu'il ne rendrait pas son choix public. Bien qu'il ait "beaucoup de sympathie" pour François-Xavier Bellamy, il ne peut cacher ses divergences avec certains cadres du parti.

De la sympathie, mais rien de plus. Dans une interview accordée à nos confrères du Figaro, mercredi 29 mai, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il se rendrait aux urnes le 9 juin prochain à l'occasion des élections européennes, sans toutefois dire publiquement pour qui il voterait. "J'ai beaucoup de sympathie pour François-Xavier Bellamy et je compte des amis sur sa liste", a d'abord expliqué l'ancien chef de l'État, avant de préciser avoir des "divergences" avec "certains des dirigeants actuels des Républicains".

Selon Nicolas Sarkozy, ces derniers oublieraient qu'à droite, pour pouvoir l'emporter, il faut que celle-ci se rassemble. Or, pour lui, à l'heure actuelle, cela ne semble pas être le cas. "Le rétrécissement de notre famille est un contresens politique autant qu'historique. Je ne peux m'y résoudre", a-t-il ajouté.

Bellamy à la peine dans les sondages

Selon les derniers sondages, la tête de liste des Républicains est créditée entre 7 et 8% des intentions de vote, un score similaire à celui de La France insoumise dont la liste est menée par l'eurodéputée Manon Aubry. Loin devant, Jordan Bardella continue de faire la course largement en tête avec plus de 30% des intentions de vote. Valérie Hayer pour Renaissance et Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste-Place publique sont quant à eux au coude-à-coude, avec respectivement 16% et 14% des intentions de vote.

Alors qu'il a souvent plaidé pour un "accord" de sa famille politique avec Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy a expliqué avoir des "échanges cordiaux » avec le chef de l'État. « J'aime échanger avec lui. Est-ce que je suis d'accord avec tout ce qu'il a fait ? Non", a-t-il déclaré au Figaro.

publié le 29 mai à 22h55, Kévin Comby, 6Medias

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