Politique

Éric Coquerel souhaite que Jean-Luc Mélenchon soit le candidat NFP à la prochaine présidentielle

© Blondet Eliot/ABACA

Sur le plateau de BFMTV, dimanche 15 septembre, le député insoumis a indiqué qu’il considérait que Jean-Luc Mélenchon devait être le candidat unique du Nouveau Front populaire pour la présidentielle de 2027.

"Choisir le meilleur candidat possible". Invité sur le plateau de BFMTV, Éric Coquerel s’est projeté dans le futur. Et plus précisément en 2027, année qui connaîtra la prochaine élection présidentielle en France. Pour cette échéance, le député insoumis et président de la Commission des finances souhaite "un candidat unique, du Nouveau Front populaire".

"Le NFP étant une alliance et unité sur un programme de rupture, j’insiste là-dessus", a-t-il indiqué, avant de désigner celui qui, pour lui, est le plus à-même de porter les espoirs de l’union des gauches jusqu’à l’Élysée : Jean-Luc Mélenchon. "Je ne sais pas si vous l’avez écouté à la Fête de l’Humanité, je trouve qu’aujourd’hui il est encore celui qui a le plus de possibilités de remporter l’élection et qui a la meilleure vision de ce que devrait faire notre pays", a-t-il ainsi détaillé.

Macron "anti-démocratique", Ruffin "s’égare"

Éric Coquerel a par ailleurs profité de cette longue tribune pour dénoncer la décision d’Emmanuel Macron de nommer Michel Barnier à Matignon, à défaut d’avoir désigné un candidat issu du NFP. "Ce qu’a fait le président de la République c’est absolument anti-démocratique. C’est la première fois sous la Ve République. À partir de là il est normal qu’on le remette lui en question", a-t-il martelé.

Le député de la Seine-Saint-Denis en a aussi profité pour évoquer ses désaccords avec François Ruffin, dont le divorce avec LFI et particulièrement avec Jean-Luc Mélenchon, semble définitivement acté. Éric Coquerel lui reproche notamment d’avoir tracté de son côté lors des législatives, et d’avoir distribué des tracts différents selon le "faciès" des potentiels électeurs. "Je pense que François s'égare et ça me pose problème, parce que je l'estime, je le respecte", a-t-il tout de même souligné.

publié le 15 septembre à 14h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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