Politique

En Essonne, une résidence universitaire insalubre pointée du doigt par la classe politique

© Image libre de droit : Pixabay - Des étudiants discutant autour d'une table

Deux députés socialistes se sont rendus dans la Pacaterie, pire résidence étudiante d’Île-de-France à Orsay (Essonne). Ils réclament la fermeture des logements infestés par la moisissure, les cafards et les punaises de lit, rapporte Le Parisien.

La pire résidence étudiante d’Île-de-France se trouve à Orsay, en Essonne. Depuis plusieurs années, les étudiants vivant à la Pacaterie alertent sur leurs conditions de vie insalubres, soutenus par les syndicats, rapporte Le Parisien. Le loyer y est certes très accessible (158 euros), et les chambres de 9 mètres carrés donnent accès à dessanitaires et cuisines communes. Mais ces jeunes adultes côtoient moisissures, cafards et punaises de lit.

Alertés par la médiatisation de ces conditions de vie, deux députés socialistes, membres de la Nupes, sesont rendus à la Pacaterie, dans l’après-midi du jeudi 2 février. “C’est de l’habitat indigne”, a fustigé Fatiha Keloua-Hachi au Parisien. Le Crous de Versailles, propriétaire de la résidence, s’estdéfendu en soulignant les mesures prises pour tenter d’endiguer la prolifération des cafards et punaises de lit, rejetant la faute sur le précédent prestataire.

La fermeture de la résidence réclamée par les députés

“Deux opérations de désinsectisation ont déjà été effectuées. [...] Nous avons mis en demeure le prestataire qui n’a pas rempli son obligation de résultat, ce qui explique en partie une situation très dégradée depuis septembre”, affirme Laurence Assous, directrice du Crous de Versailles, au Parisien. Pourtant, plusieurs résidents assurent que ces problèmes ne sont pas récents et qu’ils ont été signalés à de nombreuses reprises, sans être pris en compte.

Depuis septembre, une soixantaine d’étudiants ont été relogés et des chambres ont été repeintes. Cela ne suffit pas aux yeux des députés socialistes présents sur place. “Il faut prendre des décisions fermes : trouver des solutions de relogement pour les résidents et fermer la Pacaterie”, lance Fatiha Keloua-Hachi. La députée de Seine-Saint-Denis, mobilisée sur les sujets de vie étudiante, porte également une proposition de loi pour généraliser les repas à un euro pour les étudiants.

publié le 4 février à 16h30, Orange avec 6Medias

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