Emmanuel Macron n’a "aucun regret d'avoir défendu la présomption d'innocence" de Gérard Depardieu
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Lors de sa grande conférence de presse de mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a réitéré son soutien à Gérard Depardieu, mis en examen pour viols, un mois après ses propos polémiques dans C à vous où il expliquait que ce dernier était un "génie de son art."
Emmanuel Macron persiste et signe auprès de Gérard Depardieu. Après sa conférence de presse du mardi 16 janvier 2024, le Président a répondu à des questions des journalistes présents dans la salle. L’une d’elles concernait ses propos du 20 décembre dernier dans C à vous où il assurait Gérard Depardieu, mis en examen pour viol, de son soutien. "Je n’ai aucun regret d’avoir défendu la présomption d’innocence pour une personnalité publique", a ainsi assuré le chef de l’État sans nommer expressément Gérard Depardieu.
Acculé après la diffusion d’un Complément d’enquête en décembre dernier où on voit Gérard Depardieu, entre autres, sexualisant une petite fille, le comédien avait pu compter sur les mots d’Emmanuel Macron. Le 20 décembre dernier, le Président avait en effet assuré que Gérard Depardieu est "un génie de son art" et "un grand acteur" qui faisait la fierté de la France et qu’il était contre les "chasses à l’homme", au grand dam, entre autres, des associations des victimes de violences sexuelles.
Le regret d’Emmanuel Macron
Si Emmanuel Macron semble rester fidèle à Gérard Depardieu, il a tout de même déclaré, lors de sa réponse en conférence de presse, avoir "un seul regret" à la suite de ses propos. Celui "de ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes était importante" et "combien ce combat [contre les violences faites aux femmes, ndlr] est essentiel pour (lui)". "Je me félicite que la parole se libère, et je souhaite qu'elle puisse se libérer au maximum", a-t-il également assuré en rappelant que le gouvernement a notamment permis que le nombre de places en hébergement d’urgence passe de 5 000 à 10 000. "Nous continuerons de nous battre contre ce phénomène de société", a également expliqué le Président au sujet des violences faites aux femmes.
publié le 17 janvier à 08h18, Capucine Trollion, 6Medias