Émeutes : pointé du doigt pour sa position, Jean-Luc Mélenchon persiste et signe
Jean-Luc Mélenchon est revenu sur les violences urbaines de la semaine passée sur LCI, dimanche 2 juillet, alors que beaucoup jugent que son parti ne condamne pas assez fermement les violences, précise TF1 Info.
Jean-Luc Mélenchon se défend contre une partie de la classe politique qui l’accuse de ne pas condamner assez fermement les émeutes. Pointé du doigt pour son positionnement, qui fait aussi grincer la Nupes de dents, l’ancien leader LFI assume. "Ce n’est pas notre ligne. Nous sommes contre la violence", a-t-il ainsi assuré, dimanche 2 juillet, sur LCI. Il assume même de ne pas vouloir appeler au calme : "La question pour un homme politique n’est pas d’appeler au calme […]. Mais d’essayer d’arriver au calme." Il a également fustigé les réactions d’Emmanuel Macron qui a pointé "la responsabilité des parents de garder à domicile leurs enfants" : "Il méprise les gens, il ne les aime pas", a-t-il lancé.
Au sein même de la Nupes, les critiques concernant l’attitude à adopter face aux événements pleuvent. "Je ne comprends pas […] leur positionnement", admet un cadre écologiste. "Bien sûr qu’il faut manifester, mais pas comme ça. Il faut condamner les émeutes." Une situation qui devient même gênante à gauche : "Il ne peut y avoir l’idée que, plus on casse, plus on est dans le vrai. C’est le stade suprême de la radicalité", avait indiqué Jean-Christophe Cambadélis, ancien patron du PS, au Parisien.
Une gauche épinglée par l’opposition
Il n’y a pas qu’en interne que les critiques fusent. L’opposition pointe évidemment le manque de positionnement de la gauche par rapport aux violences. "Je m’étonne du silence assourdissant de la gauche qui n’a pas voulu construire des prisons", s’est interrogée Rachida Dati sur RTL, lundi 3 juillet. "Je suis très en colère contre cette gauche qui ne parle pas, qui est planquée", a-t-elle ajouté.
publié le 3 juillet à 10h15, Orange avec 6Medias