Politique

"Elle me hait, elle hait ce que je suis" : Rachida Dati règle ses comptes avec la gauche

À quelques jours du premier tour des élections législatives, sur Europe 1, Rachida Dati s’est attaquée, mercredi 26 juin, au Nouveau Front Populaire qui "hait", selon elle, ce que représente l’actuelle ministre de la Culture.

Après le coup de tonnerre de la dissolution, la bataille des nouvelles élections législatives - le 30 juin et le 7 juillet prochain - a débuté. À l'approche du scrutin, les électeurs sont sommés de choisir entre les trois principaux blocs politiques qui structurent la campagne et peut-être, bientôt, l'Assemblée nationale, dont l'alliance de gauche et d'extrême gauche qui a pris le nom de Nouveau Front populaire. Rachida Dati, au micro d’Europe 1 mercredi 26 juin, a livré son analyse sur la restructuration du paysage politique et explique être "la mauvaise conscience de la gauche". "Elle me hait, elle hait ce que je suis et ce que je suis devenue", affirme ainsi la ministre de la Culture.

L’ancienne membre des Républicains avoue même avoir été "stigmatisée jusqu'au prénom de (s)a fille". "Mais certains dans le confort de leur appartement, de leur maison de campagne, de leur confort professionnel, disent 'oui, finalement, il vaut mieux le Front populaire que le Rassemblement national parce que là-bas, il n’y a que des racistes'. Mais ces gens-là, est-ce qu'ils ont lu le programme qu'ils ont signé ?", s’interroge-t-elle.

La gauche "incite au communautarisme"

La ministre estime que certaines formations politiques de gauche encouragent le communautarisme. Elle appelle également à la prise de responsabilité vis-à-vis de ces formations de gauche. "Ça fait tellement chic de dire qu'on est de gauche. Quand on incite au communautarisme, c'est plus chic du tout", a finalement taclé Rachida Dati.

publié le 26 juin à 19h34, Léopold Verdier, 6Medias

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