Élections européennes : Mathilde Panot tacle Raphaël Glucksmann en invoquant François Hollande
© Capture d'écran RTL - La patronne des députés insoumis, Mathilde Panot, le 28 avril 2024, sur RTL.
Invitée de RTL, dimanche 28 avril, la cheffe de file des députés insoumis a égratigné la tête de liste de l’alliance Place publique-Parti socialiste, soutenue par l’ancien chef de l’État. Ce dernier avait déjà appelé à une "reconstitution" sociale-démocrate après les élections européennes.
Les Insoumis manquent rarement une occasion de brocarder François Hollande. À près d’un mois des élections européennes, Mathilde Panot a réitéré ce dimanche 28 avril. Invitée de RTL, la cheffe de file des députés insoumis a évoqué le soutien de l’ancien chef de l’État à la liste de l’alliance Place publique-Parti socialiste, conduite par Raphaël Glucksmann. "Je ne crois pas que les gens aient très envie que François Hollande revienne", a ainsi persiflé la députée.
Depuis quelques mois, l’ancien locataire de l’Élysée fait part de son envie d’assister à un succès de la liste Place publique, à laquelle s’est greffée son parti politique, le PS. Le 14 avril dernier, il avait dit espérer sur France 3 "une recomposition" des rapports de force à gauche si Raphaël Glucksmann arrivait en tête des listes de gauche lors du prochain scrutin européen, le 9 juin.
Raphaël Glucksmann qualifié de "va-t-en-guerre"
Pour le moment, les sondages placent la liste de centre-gauche en troisième position, derrière la majorité présidentielle et le RN, loin devant. Une situation qu’espère renverser la liste insoumise, menée par Manon Aubry. Ainsi, Mathilde Panot a voulu insister sur les prises de position de Raphaël Glucksmann sur la guerre en Ukraine. "Je ne crois pas que quelqu’un ait envie de mettre un bulletin pour quelqu’un de – visiblement – va-t-en guerre."
L’eurodéputé défend un soutien militaire à Kiev, estimant que "la France est à la traîne" sur ce dossier géopolitique, comme il le déplorait sur BFMTV. De leur côté, les Insoumis plaident la "paix" et le lancement de négociations permettant la fin du conflit. En mars dernier, les députés de la formation d’extrême gauche avaient voté contre la stratégie française d’aide à l’Ukraine prévoyant un contrat de sécurité entre les deux pays.
publié le 28 avril à 14h20, Antoine Grotteria, 6Medias