Politique

Élections européennes : Jordan Bardella cible de tous lors du premier grand débat

© Jumeau/ABACAPRESS.COM

Le premier grand débat des élections européennes a eu lieu dimanche 5 mai. Il était organisé par "Le Figaro", RTL, Paris Première et LCP et s’est tenu à peine plus d’un mois avant le vote.

C’est la première fois que les grandes têtes de liste aux élections européennes étaient réunies autour d’un débat. Pendant deux heures, les candidats dont les listes dépassent les 5% d’intentions de vote dans le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro ont débattu des sujets européens. Il s’agit de Jordan Bardella pour le RN (31%), Valérie Hayer pour Renaissance (16,5%), Raphaël Glucksmann pour le PS-Place publique (13,5%), François-Xavier Bellamy pour Les Républicains (7,5%), Manon Aubry pour LFI (7,5%), Marie Toussaint pour Les Écologistes (7%) et Marion Maréchal pour Reconquête (6,5%).

Quatre thèmes ont été abordés : la sécurité, la transition écologique, la protection des frontières et la souveraineté économique de l’Europe. À cette occasion, les têtes de liste ont pris pour cible Jordan Bardella, largement en tête dans les sondages.

Des attaques de tous les côtés

Concernant la sécurité, le débat a notamment tourné autour de la guerre en Ukraine, ce qui n’est pas à l’avantage du protégé de Marine Le Pen, notamment à cause de la proximité du RN avec Vladimir Poutine. "Quand on a une telle fascination pour Vladimir Poutine et pour Bachar al-Assad, on ne peut pas venir ici et dire qu’on défend les Françaises et les Français, c’est un mensonge", a fustigé Marie Toussaint (Les Écologistes), "Vous êtes le parti de la collaboration !"

Jordan Bardella a ensuite été pris à partie par Valérie Hayer (Renaissance), qui a assuré que le candidat RN n’avait "jamais soutenu les condamnations [du Parlement européen contre l’emprisonnement" d’Alexeï Navalny.

En réponse à ces différentes attaques, le président du Rassemblement national a ironisé sur la situation : "Ça aurait dû s’appeler le 'grand procès'", avant d’attaquer le président de la République sur le plan de la politique européenne, ainsi que la candidate de la liste de la majorité, Valérie Hayer.

publié le 5 mai à 18h11, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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